Le Programme Social
Education La responsabilité incombe aux parents « Le père doit enseigner à son fils la Torah … … et lui apprendre un métier. Zehout aspire à restituer un maximum de liberté au citoyen pour lui permettre de faire ses choix de vie et de prendre ses responsabilités, en réduisant au minimum nécessaire la participation et l’intervention de l’Etat dans la vie civile du pays. Ce principe concerne aussi l’éducation de nos enfants. Le Talmud fixe le principe de l’éducation (Babli, Massechet Kidushin Page 31-B) dans le judaïsme, stipulant que la responsabilité de base de l’éducation du fils tant pour les valeurs morales que pour les connaissances et profession est celle du père et de la famille.
La famille peut bien sur déléguée cette tâche à des intermédiaires comme des professeurs ou des institutions, mais la responsabilité de base reste sur les épaules des parents Le système éducatif affecte nos vies et la vie de nos enfants sous tous ses aspects, que ce soit du point éthique ou culturel, économique, social, national et bien sûr politique. Zehout estime que plus que tout autre, les parents veulent le bien de leurs enfants, et ils connaissent mieux l’intérêt de leurs enfants que tout système administratif et gouvernemental.
Zehout est convaincu que la restitution de la responsabilité et du contrôle aux parents pour l’éducation de leurs enfants améliorera considérablement le niveau de l’éducation par rapport à la situation actuelle, permettra d’obtenir de meilleures performances, et offrira à chaque enfant la possibilité d’être éduqué en fonction de ses capacités et de ses inclinaisons, et bien sûr conformément aux préférences des parents.
La plupart d’entre nous ne le réalisent pas vraiment, mais a l’heure actuelle et selon la loi, le véritable responsable de l’éducation de nos enfants est le Ministre de l’Education et pas nous – les parents. Un autre fait au sujet duquel la plupart d’entre nous ne sommes pas conscients, est que les dépenses d’éducation s’élèvent actuellement à la somme de 86 milliards de Shekels par an, ce qui en fait notre plus grande dépense nationale, par comparaison aux autres postes du budget. Le pourcentage de l’investissement d’Israël dans l’éducation est élevé en comparaison avec les autres pays développés, mais les tests PISA, qui examinent et classent les résultats, montrent que les élèves Israéliens se situent dans le quart inférieur de la table des résultats scolaires des enfants des pays développés. Même en faisant abstraction des frais indirects que nous payons afin de garantir à nos enfants la meilleure éducation possible, il s’agit d’un budget énorme, selon toute mesure et ainsi que nous le verrons ci-dessous, Il est possible avec un tel budget d’offrir une bien meilleure éducation, si nous reprenons la responsabilité entre nos mains, nous, les parents.
Le système des coupons de scolarité (« Vouchers ») est une formule qui combine le financement public et la libre concurrence. Chaque parent recevra un coupon du Ministère de l’Education qu’il pourra remettre à l’école de son choix, et financer ainsi la scolarité de ses enfants. Chaque école devra attirer les élèves en montrant aux parents qu’elle offre un programme d’études de qualité transmis par d’excellents instituteurs. Par cette méthode, le ministère de l’éducation n’aura pas à dicter le contenu de l’éducation et le mode de gestion aux écoles, ce qui permettra d’ouvrir le marché à la concurrence entre les écoles. Le directeur d’école pourra vraiment gérer l’institution scolaire sans être dépendant d’une multitude de mécanismes complexes. En conséquence à la compétition qui apparaîtra entre les institutions scolaires et les réseaux d’écoles, une variété d’écoles se développera, le niveau général s’élèvera, conséquence naturelle de l’ouverture du marché à la concurrence. L’argent économisé sera disponible pour fournir des services aux élèves (par exemple conférenciers). Selon les données de l’office des statistiques, les dépenses nationales pour l’éducation se portaient à 86.4 milliards de shekel pour 2014. Un processus similaire a été mis en pratique dans certains des pays nordiques (Suède, Finlande), ce qui a déjà permis au système de faire ses preuves dans la pratique. Le système des coupons scolaires présente de nombreux avantages et fait partie d’une vision globale du monde qui préconise un maximum de liberté du citoyen dans ses choix de vie et la prise de responsabilité sur ces choix, réduisant ainsi la participation et l’intervention de l’État dans sa vie autant que possible.
Zehout propose d’implanter le système des coupons parallèlement au système public actuel. Notre attente est qu’au fil des ans, la qualité des écoles qui fonctionneront avec le système des coupons scolaires poussera de nombreux parents à retirer leurs enfants des écoles publiques, ce qui forcera le système public à se renouveler et à rejoindre le système sous une forme ou une autre. Où va le budget dans l’état actuel des choses ? Selon les données du Ministère des Finances et du Bureau central des Statistiques pour 2012 (la dernière année pour laquelle ont été publiées des données détaillées sur la répartition des dépenses d’éducation par secteur et par tranches d’âge), le coût total de l’éducation en Israël s’élevait à 78,2 milliards de Shekels, répartis comme suit :
- Administration générale – 2,1 milliards.
- Maternelle – 7,5 milliards.
- Primaire – 25,2 milliards.
- Secondaire – 19,8 milliards.
- Universités – 10,1 milliards.
- Autres types de scolarisation secondaire – 7,7 milliards.
- Manuels et accessoires achetés par les parents – 0,8 milliard.
- « Investissements et transferts de capitaux » – 4,9 milliards.
Afin d’illustrer le système des coupons scolaires, observons le cas du système d’éducation formel, de la maternelle à la terminale, à laquelle participaient environ 2 millions d’élèves en 2012. Après déduction des charges fixes relatives à la construction de classes et actifs immobiliers, le budget annuel s’élevait à la « modeste » somme de 60,4 milliards de Shekels. En partant du fait que la dépense courante (après déduction des coûts immobiliers) pour l’éducation de deux millions d’élèves Israéliens de 3 ans à 18 ans était de 60,4 milliards de Shekels, la dépense courante annuelle par élève était de 29 700 Shekels. C’est à dire à la somme mensuelle de 2,483 shekels par élève. Pour le détail des calculs, voir l’annexe ‘’données système des coupons pour l’éducation’’ Entre 2012 et 2014 le nombre des élèves a augmenté de 5% et les dépenses pour l’éducation de 10,5%, et depuis les chiffres ont bien évidemment encore augmenté Dépense par élève pour les classe Zain (sixième) à Yud Bet (terminale) y compris les bâtiments en 2014 étaient de 2985 shekel par mois par élève. Voir le calcul dans l’annexe.
A quoi ressemblera l’établissement scolaire avec le système des coupons ?
Selon la réforme proposée, le Ministère de l’Education demeurera mais son autorité et ses fonctions seront réduits, de manière à ce que la quasi-totalité du montant actuel des dépenses d’éducation soit transférée des caisses de l’Etat directement aux établissements d’enseignement, en fonction du nombre d’élèves inscrits, par la méthode des coupons scolaires remis aux parents. La majeure partie des sommes allouées sera employée pour le paiement des salaires des enseignants, et le solde servira au règlement des dépenses courantes (électricité, eau, entretien), à l’achat centralisé des manuels scolaires et au paiement d’autres services éducatifs, tels que visites de musées et théâtres, soutien psychologique aux élèves nécessitants cette aide, développement et entretien des infrastructures, etc. …. En d’autres termes, le budget de l’éducation pourra servir directement à l’éducation des élèves sans se perdre dans les méandres des systèmes bureaucratiques existant actuellement.
Le modèle marche déjà en Israël Il y a un domaine dans lequel le système des coupons et déjà implémenté à l’heure actuelle en Israël. Il y a quelques années, le service de maternité de l’hôpital Israélien ressemblait tout au mieux à un service interne normal, jusqu’à ce que quelqu’un au Bureau de la Sécurité Sociale décide de donner à la femme enceinte le droit de sélectionner l’hôpital de son choix pour l’accouchement, et de transférer le budget naissance vers cet hôpital (13,000 Shekels par naissance). En d’autres termes, la mère reçoit en quelque sorte un coupon qu’elle peut remettre à l’hôpital de son choix. En conséquence, les hôpitaux ont commencé à se faire de la concurrence afin d’attirer les femmes enceintes, et les services de maternité hospitaliers sont devenus des « hôtels cinq étoiles ».
Le renforcement des réseaux d’éducation Etant donné l’importance de la stabilité dans le processus éducatif, l’une des préoccupations des opposants au système des coupons est fondée sur la crainte que le système encourage la création trop hâtive d’écoles innovantes qui risqueraient de faire faillite et d’entraîner les élèves dans leur chute. Zehout estime que cette préoccupation n’est pas forcement fondée, et que la responsabilité des parents d’une part et les forces du marché pourront équilibrer le système de manière optimale et rapide. Toutefois, afin de garantir la stabilité des institutions scolaires, il est nécessaire de considérer l’application d’un modèle selon lequel des réseaux d’éducation tiendront le rôle d’intermédiaire entre l’Etat et les écoles publiques. Au lieu du modèle actuel selon lequel l’Etat finance une structure administrative pour chaque segment du public en fonction des groupes de pression au sein du gouvernement et du Ministère de l’Education, le public choisira (par le biais des écoles) le réseau d’écoles qui correspond le mieux à ses valeurs et qui répond à ses attentes de fiabilité et d’efficacité. Le réseau Une partie sera transféré aux réseaux d’éducation voire la suite prendra en charge les besoins d’infrastructure de l’établissement scolaire, par exemple, l’achat et la gestion de l’équipement, des manuels et des programmes, le recrutement des enseignants et leur rétribution, le tout de de façon efficace. Selon ce modèle, le Ministère de l’Education approuvera les réseaux sur la base de critères minimaux (voir ci-dessous, au paragraphe concernant la réduction du programme de base), et le réseau sera responsable de la légalité des programmes et d’une gestion correcte des écoles.
Un autre avantage de la possibilité de développer des réseaux d’éducation réside dans le renforcement de la dimension morale dans l’enseignement.
Un pays qui a adopté le système des coupons depuis les années 90 est la Suède. Plus de deux décennies après l’adoption du système, les Suédois se plaignent d’un phénomène de détérioration morale dans le système éducatif qui a pour cause la concurrence générée par les coupons. L’argument principal est que le bénéfice d’un enseignement des valeurs n’a pas été pris en compte à court terme et que cet élément ne joue pas un rôle conséquent dans la concurrence. Le modèle des réseaux est le moyen de faire face à ce risque potentiel, car leur expérience de l’environnement culturel leur permettra d’encourager la création d’une structure d’enseignement des valeurs au sein des écoles. Coupons & réseaux Dans le cadre du modèle des réseaux et afin de créer un esprit de compétitivité et d’efficacité des réseaux, chaque école recevra un coupon (dont la valeur sera déterminée en fonction du nombre d’étudiants et d’autres critères) qu’elle pourra offrir au réseau de son choix en échange de services et du parrainage de l’école par le réseau. Toute école qui souhaitera rester autonome devra remplir les critères du programme de base et les autres conditions qui sont sous la responsabilité du réseau. La réduction du programme de base
A l’heure actuelle, le terme « programme de base » tient une place importante dans le débat public, surtout dans le contexte du système d’éducation ultra-orthodoxe. Cependant, un examen plus attentif révèle que ce programme de base est trompeur. Sept matières obligatoires constituent le programme de base : L’éducation civique, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la littérature, l’hébreu et la Bible. Ces sujets sont censés être une norme uniforme pour tous les diplômés du système d’éducation officiel en Israël, mais dans la réalité, chaque segment de la population définit un standard différent pour chacune de ces matières (l’école d’état laïque a son propre programme d’histoire, l’école d’état religieuse en a un autre, il en va de même pour les orthodoxes, les arabes, etc.). Zehout a pour intention de réduire considérablement le programme de base, qui inclura uniquement les matières qui sont nécessaires afin de donner à l’élève. Le sujet est discuté, et il possible que d’autres éléments soient la cause du phénomène, par exemple l’intégration en masse d’immigrants dénués des valeurs locales les outils requis pour son évolution dans la société israélienne. L‘histoire, la littérature et la Bible sont des matières importantes, et chaque parent qui choisira d’enseigner ces sujets à ses enfants en sera gratifié, mais il n’y a aucune raison de priver de financement des parents qui choisiront une école qui ne les enseigne pas. Le programme de base sera réduit au minimum et concernera l’hébreu, les mathématiques et l’anglais, ce qui permettra aux réseaux et aux écoles de faire preuve d’initiative afin d’offrir un produit professionnel et compétitif.
Au cours de l’année scolaire Le fait de donner aux écoles un grand champ de liberté permettra le développement d’une concurrence bénéfique sur de nombreuses questions. Un exemple simple concerne la question du nombre de jours de vacances par an. A ce sujet, le nombre de jours de vacances des écoles primaires dans le système d’Education d’Etat s’élevait en 2012 à un total de 66 jours mis à part les jours fériés, comparé à une moyenne de 55 pour les pays de l’OCDE. Le système des coupons scolaires entraînera le développement d’une situation similaire à celle de la plupart des États américains, dans le cadre de laquelle l’établissement scolaire fixera de manière autonome le calendrier des vacances (mis à part les jours de congé national) et pourra ainsi atteindre un taux élevé de compatibilité entre les vacances scolaires et les jours fériés.
Le début de l’année scolaire Le système d’éducation actuel a créé une situation problématique dans le cadre de laquelle le fait que le début de l’année scolaire est fixé au 1er Septembre du calendrier grégorien alors que les fêtes juives qui prennent place à cette époque de l’année a pour effet que l’année scolaire commence par des vacances. Etant donné que le marché Israélien part en vacances au cours des fêtes juives, il y a un manque de coordination absurde entre les congés des parents et les vacances scolaires des enfants. En outre, cette situation rend impossible la tache de transmettre aux enfants d’Israël la tradition des fêtes du mois de Tishri. Zehout fixera le début de l’année scolaire sur la base du calendrier juif au 1er Eloul non seulement afin de répondre aux problèmes logistiques mentionnés ci-dessus, mais aussi en un acte d’affirmation de la fierté et des valeurs du patrimoine d’Israël.
Plus professionnel, moins obligatoire A l’heure actuelle, la loi sur l’enseignement obligatoire s’étend depuis l’âge de 3 ans et jusqu’à la fin de la terminale. Zehout considère que tout diplômé du système d’éducation nationale doit disposer des outils qui feront de lui un citoyen autonome et capable de gagner sa vie avec dignité. Malheureusement, beaucoup de ceux qui complètent leurs années d’école et même parmi ceux qui obtiennent le diplôme du baccalauréat sont incapables de trouver un emploi décent avec ce diplôme. La raison à ce phénomène réside dans le fait que le baccalauréat est passé du statut de diplôme d’éducation nationale à celui de carte d’accès à l’éducation académique. Le problème est que les diplômés du baccalauréat ne sont pas tous adaptés et n’aspirent pas tous au cycle d’études académiques. De fait, l’Etat condamne le diplômé de l’éducation nationale à de nombreuses années de stagnation professionnelle sans raison valable et sans que celui-ci ait son mot à dire sur la question.
Zehout agira sur deux niveaux : d’une part la limitation de l’étendue de la loi sur l’éducation obligatoire à la fin de la seconde, ce qui représente une période suffisante pour permettre à l’élève de traverser un processus d’éducation significatif sans compromettre la capacité de progression professionnelle de ceux qui ne souhaitent pas évoluer dans le milieu universitaire. D’autre part, le Ministère de l’Education et les réseaux scolaires établiront un système éducatif favorisant le développement des élèves qui poursuivront leurs études vers leur avenir d’adultes indépendants. Le premier axe consistera à mettre en place des cycles de cours d’introduction à l’académie, dans le cadre desquels les étudiants prendront des cours académiques basiques, et l’admission à l’université dépendra de la réussite dans le cadre de ces cours. Cette méthode permettra de réduire d’une part la nécessité de l’obtention du baccalauréat qui est devenu un outil très problématique d’évaluation (de nombreux cas de copiage chaque année), et d’autre part la nécessité de réussir le test psychométrique, qui est un outil de dépistage fondamentalement incertain.
Le second axe consistera à rétablir les cycles d’études professionnelles au lycée, pour les classes de première, terminale et avec l’option d’une année supplémentaire. Le marché du travail Israélien est en recherche constante d’ouvriers qualifiés, tels que des soudeurs, électriciens, cuisiniers et charpentiers, et la tâche du système d’éducation nationale est de créer les diplômes professionnels appropriés, afin que les réseaux scolaires et les écoles soient en mesure de former les élèves intéressés. Présentement, ce modèle professionnel s’applique déjà à certains domaines, par exemple la spécialisation en gestion hôtelière. Au lieu de cacher l’accès à la profession derrière le voile académique du baccalauréat, nous proposons d’appeler un chat un chat, de permettre la mise en place d’un système de formation professionnelle adapté aux besoins du marché, et il relèvera du rôle des parents de choisir le cycle d’éducation approprié à l’enfant en se servant du coupon scolaire. Instruction à domicile La loi sur l’éducation obligatoire permet jusqu’à présent aux parents qui le souhaitent d’éduquer leurs enfants à domicile. Cependant, le système d’éducation n’approuve pas ce phénomène, et pose de nombreuses difficultés aux parents qui souhaitent prendre cette voie, et va jusqu’à harceler parents et enfants dans certains cas. Un petit exemple est le déni du droit d’un enfant surdoué instruit à domicile de participer à des cours d’enrichissement destinés aux enfants diagnostiqués comme surdoués.
Zehout reconnaît le droit des parents d’élever leurs enfants en accord avec leurs convictions, entre autres le droit à l’instruction à domicile. Par conséquent, les règlements du Ministère de l’Éducation qui limitent le droit à l’instruction à domicile devront être actualisés, de sorte que la possibilité soit ouverte à tout parent sans causer de préjudice à ses enfants ou à sa propre personne.
En outre, Zehout étudiera l’option de donner aux parents un coupon scolaire à valeur réduite pour les soutenir dans l’instruction à domicile de l’enfant (cours, matériel,…) Pour conclure ce chapitre, revenons au point de départ, la question des écoles maternelles. A ce sujet, il est important de souligner la profonde différence qui existe entre la scolarisation gratuite et l’éducation comme une obligation légale. En Septembre 2012, l’Etat d’Israël a décidé que la loi sur l’éducation gratuite serait applicable à partir de 3 ans, mais il a aussi déterminé dans cette loi que l’obligation d’éducation serait également applicable à partir de l’âge de 3 ans. Cette obligation légale est entrée en vigueur en 2015.
Zehout est déterminé à stopper cette législation dangereuse, et à permettre aux parents d’élever leurs jeunes enfants en accord avec leurs convictions jusqu’à l’âge du jardin d’enfants, sans aucune contrainte de la part de l’administration publique. L’éducation préscolaire gratuite est assez « généreuse » et a déjà assez d’implications en soi, il n’y a aucun besoin de forcer la scolarisation d’enfants âgés de trois ans.