Le programme économique
Au cours des trois premières décennies de son existence, l’économie israélienne était socialiste et centralisée. Ce n’est qu’au cours de la quatrième décennie de son existence que le pays a commencé un vaste processus de libéralisation de l’économie, alors qu’apparaissait simultanément une croissance économique importante. Au cours des trente dernières années, le PIB d’Israël a décuplé et le niveau de vie s’est considérablement amélioré. Ce n’est pas une coïncidence.
En examinant la situation des économies des États du monde, il semble clair que l’adoption d’une politique économique libérale qui encourage la libre entreprise apporte la croissance et la prospérité à toutes les couches de la population, alors qu’une politique économique centralisée et l’intervention du gouvernement inhibent la croissance et nuisent à tout le monde. Les pays les mieux placés en matière d’indices de liberté économique, comme la Suisse et Singapour ont bénéficié durant cette période d’une croissance encore plus rapide. Le parti Zéhout estime que l’économie de marché est le modèle le plus efficace et que son adoption est la clé de la croissance future de l’économie israélienne. De plus, c’est aussi un modèle plus moral et plus juste parce qu’il ne nuit pas à la liberté des citoyens israéliens de faire volontairement des affaires et de tenter d’améliorer leur situation économique.
Le parti Zéhout agira pour diminuer l’intervention du gouvernement dans l’économie, pour réduire les mécanismes bureaucratiques et pour promouvoir la liberté économique en Israël. L’État d’Israël bénéficie d’un capital intellectuel et de l’esprit d’entreprise, ce qui lui donne un avantage important dans le développement des startups et des industries de haute technologie. L’adoption des principes du libre marché permettra à cet avantage de mieux s’exprimer et le plus efficacement possible. Comme le montre le graphique ci-dessous, l’État d’Israël est en retard pour les indices de liberté économique. Selon la Fondation Heritage, Israël est seulement à la 35e place mondiale en ce domaine. Nous aspirons à ce qu’Israël devienne un des principaux pays mondiaux en matière d’indice de liberté économique. Les chapitres inclus dans cette partie détailleront les étapes que le parti Zéhout suivra pour promouvoir la liberté économique dans divers secteurs de l’économie israélienne. L’effet de la politique sur les déciles inférieurs Il est parfois soutenu que le marché libre est seulement bénéfique pour les riches et que les pauvres sont laissés à l’abandon, mais c’est le contraire qui est vrai. En fait, une politique économique libérale aide particulièrement les déciles inférieurs. Comme le montre le premier graphique, en dépit de la crainte des écarts grandissants, en particulier dans les pays les plus capitalistes, la part du décile inférieur dans le revenu national est la plus importante. Comme le montre le second graphique, le revenu en valeur absolue du décile le plus bas dans les pays les plus libéraux est plusieurs fois supérieur à celui dans les pays moins libéraux.
À savoir, les déciles inférieurs dans les pays qui ont adopté le modèle du libre marché sont plus prospères, de façon relative par rapport aux autres citoyens du pays et de façon absolue. L’allègement du fardeau règlementaire L’une des différences les plus frappantes entre l’économie israélienne et les économies les plus prospères du monde est l’existence d’une pléthore de lois et de règlements qui limitent, organisent et dirigent la vie économique et sociale des citoyens israéliens. Zéhout croit que la liberté d’agir, de commercer, de travailler et de mener une vie sociale et économique loin de l’œil vigilant et la lourde main du pouvoir central est vitale pour une vie libre et prospère. Les données de l’Institut Fraser montrent qu’Israël est classé au 80e rang mondial pour l’indice dit du « fardeau règlementaire ». En d’autres termes, le fardeau de la réglementation sur les citoyens de tous les pays qui ont réussi dans le monde est beaucoup plus léger que celui imposé aux Israéliens. Parmi les pays qui souffrent plus de la réglementation qu’Israël figurent la Gambie, le Ghana et la Grèce. Ce ne sont pas les pays que nous devons imiter. Le programme de Zéhout visant à promouvoir la liberté économique en Israël passe principalement par un assouplissement significatif du fardeau règlementaire dans tous les domaines de l’économie en éliminant de façon large, mais à bon escient, les lois et les règlements qui ne sont pas nécessaires. La diminution du coût de la vie Comme les monopoles parrainés par l’État, le manque de concurrence et les droits de douane figurent parmi les causes principales de l’augmentation du coût de la vie. Pour lutter contre cela, Zéhout veut transformer Israël en zone franche.
Zéhout agira pour annuler les restrictions existant actuellement en matière de libre concurrence et réduira autant que possible l’intervention de l’État dans l’économie. La libre concurrence, tel qu’elle est pratiquée dans les pays prospères comme la Suisse et Hong Kong, est également le mécanisme le plus efficace et le plus moral qui assure, outre le maintien de la liberté personnelle et de la liberté d’entreprendre, une haute qualité et une variété des produits dans presque tous les domaines même à un prix bas.
Le programme économique de Zéhout vise à encourager la libre concurrence et la croissance de l’économie israélienne afin de permettre de réduire le coût de la vie. Réforme de la fiscalité Simplification de la structure de l’impôt Les lois fiscales complexes en vigueur en Israël sont le résultat de la politique du gouvernement qui ne voit pas la fiscalité comme un mal nécessaire pour financer les dépenses de l’État, mais plutôt comme un outil de promotion de la politique économique et sociale qu’il désire mettre en œuvre. Selon la méthode actuelle, les comportements et les populations que les autorités souhaitent promouvoir bénéficient d’un allègement fiscal alors que les comportements indésirables sont punis par des impôts élevés et des prélèvements spéciaux. Les emplois et les projets rentables font exception. Les activités qui sont bénéfiques à l’économie, et dont on aurait attendu de l’État qu’il les encourage, sont en fait punies par la taxation la plus importante. Le résultat de ce système d’imposition est qu’Israël a une structure fiscale trop complexe qui nuit à l’économie, à l’esprit d’entreprise et est incompréhensible pour le citoyen moyen. Les grandes entreprises et les gens riches peuvent se permettre d’employer les meilleurs comptables qui peuvent réduire au minimum leurs impôts.
Les entrepreneurs, les travailleurs indépendants, les petits et les moyens entrepreneurs qui ne disposent pas de ces ressources voient leurs impôts augmenter fortement lorsqu’ils commencent à réussir. Beaucoup d’entre eux se découragent et renoncent à leurs projets, encore plus nombreux sont ceux qui renoncent dès le début. Le développement économique souffre du fait que des gens talentueux n’expriment pas leur potentiel. En même temps, des proches du pouvoir et des groupes de pression exercent des pressions politiques pour obtenir les allègements et les exonérations fiscales qui répondent à leurs besoins. Il est difficile d’évaluer les dommages causés à l’économie et la diminution des recettes fiscales du fait de cette politique fiscale. Zéhout rejette la politique fiscale actuelle et souhaite adopter un système d’imposition forfaitaire, un taux d’imposition uniforme (et aussi bas que possible) s’appliquant à tous les types de revenus.
Sans seuil d’imposition, sans point d’exonération et sans allègement pour les proches du pouvoir. Une imposition forfaitaire encouragera les Israéliens à entreprendre, à progresser, à réussir autant que possible et à éliminer l’un des principaux outils du gouvernement pour planifier l’économie d’en haut.
Le citoyen moyen pourra facilement remplir sa déclaration de revenus, qui tiendra en une seule page, qu’il soit salarié ou indépendant. Si les allègements fiscaux à des groupes de la population ou pour certains types d’investissements font leurs preuves, ils pourront être échangés contre un paiement direct. De la sorte, nous pourrons voir exactement combien ce financement coûte et déterminer son opportunité à chaque fois. Diminution de la charge fiscale En plus de la simplification de la structure fiscale, Zéhout s’engage à réduire la charge fiscale pesant sur les citoyens israéliens.
La réduction de la charge fiscale laissera plus d’argent entre les mains du contribuable, contribuera à la prospérité économique du pays. Elle comporte également un avantage moral en permettant à chaque personne de conserver autant que possible le fruit de son travail. L’industrie et le commerce en Israël Afin de permettre l’expression du potentiel économique du pays, l’État doit éviter au maximum d’intervenir dans l’économie en général et dans les entreprises en particulier.
Aujourd’hui, la politique d’Israël rend difficile l’activité commerciale sur son territoire avec un impôt sur les sociétés élevé et inégalitaire et des freins anormaux de nature règlementaire et administrative. Zéhout modifiera cette situation et fera d’Israël une destination appréciée pour les investissements et les activités commerciales, en suivant les étapes décrites dans ce chapitre. Diminution de l’impôt sur les sociétés L’impôt sur les sociétés affecte des dizaines de milliers d’entreprises israéliennes et éloigne des entreprises étrangères souhaitant investir ce qui constitue un obstacle majeur à la croissance économique, à l’emploi et au bien-être général du pays. Zéhout agira pour le réduire à un niveau qui évitera tout dommage aux entreprises israéliennes et fera du pays une destination attrayante pour les entreprises étrangères et les investissements. Zéhout baissera l’impôt sur les sociétés de façon transparente et équitable pour tous les types d’entreprises du pays. Ce n’est pas le travail du gouvernement de choisir quels secteurs sont gagnants ou lesquels sont perdants.
Ce n’est pas le rôle du gouvernement de favoriser les exportations par rapport aux importations ou la haute-technologie par rapport à l’industrie traditionnelle. Nous ne discriminerons positivement ou négativement aucun secteur ni aucun groupe d’intérêts. La loi d’encouragement à l’investissement qui a pour objet d’accorder des allègements fiscaux à certaines entreprises sera annulée. Dans un premier temps, nous réduirons l’impôt sur les sociétés à 18%. Dans un second temps, nous aspirons à l’abaisser à 12,5%140. La rationalisation du budget et la relance dont l’économie bénéficiera du fait de la réduction considérable de l’impôt sur les sociétés augmenteront les recettes fiscales générales à un niveau qui nous permettra de réduire de manière significative le taux d’imposition sur le revenu.
L’État n’essaiera pas de diriger le marché L’État doit éviter d’investir dans le développement de projets ou dans certains domaines qu’il veut promouvoir. Lorsque l’État choisit d’allouer des ressources à un secteur ou à une entreprise spécifique, nous considérons qu’il le fait moins bien que des investisseurs privés dans le cadre du libre marché. L’État n’a ni les connaissances ni la Le taux d’imposition en vigueur au Liechtenstein. motivation des investisseurs privés. Son intervention dans les investissements industriels peut causer non seulement des dommages directs comme la perte des ressources mal investies mais aussi des dommages indirects lorsque des ressources ne sont pas investies dans des projets intéressants. En outre, ce type d’intervention ouvre la porte à l’influence des lobbyistes et des proches des élus, de sorte que les décisions prises peuvent être influencées par des considérations étrangères. C’est comme une fenêtre ouverte pour un voleur. Zéhout interdira l’octroi par l’État d’avantages, d’allègements et de subventions à des sociétés. Comme toutes les entreprises de tous les secteurs paieront le même taux d’impôt sur les sociétés, elles seront considérées comme égales par l’État aux autres points de vue. L’État ne fera pas de préférence entre les entreprises. C’est uniquement comme cela que l’on pourra s’assurer que le marché est en effet libre, compétitif et libre de l’influence de considérations étrangères. Les organismes gouvernementaux dont le rôle est d’aider les entrepreneurs ou d’encourager l’industrie seront fermés. Les tentatives du gouvernement pour encourager la croissance en intervenant sur le marché ne font généralement que la ralentir. Il faut donc fermer les organismes chargés de cela : le Centre des exportations, l’Autorité de l’innovation (anciennement l’expert scientifique en chef), l’Autorité des petites entreprises, le Centre pour la Promotion de l’esprit d’entreprise (Mati), les incubateurs pour les projets technologiques, etc. Les pouvoirs du ministère de l’Économie et de l’Industrie seront réduits en conséquence. Le rôle principal de ce ministère est d’encourager la croissance économique en Israël, tout en réalisant certains objectifs sociaux. Selon notre point de vue, cela constitue une intervention nuisible ; la plupart de ses compétences seront abrogées. Les autorités qui s’occupent de l’application des lois ne seront pas supprimées à ce stade, mais la nécessité de ces lois et de ces règlements sera examinée et ceux qui sont vraiment inutiles seront annulés.
La levée des freins règlementaires et administratifs « Rabbi Yehuda dit : … Il ne réduira pas le prix (vendre à bas prix, parce qu’il est habitué à venir chez lui et surveille les denrées de ses amis); nos Sages disent : (celui qui réduit le prix) on se souvient de lui en bien ! (Ceux qui gardent les fruits ne les vendent pas cher) ». La halakha est ainsi ». Michna Baba Metzia chapitre 5, avec le commentaire de Rabbi Ovadia miBartenoura intégré. À l’heure actuelle, Israël est classé seulement au 52e rang dans le monde et au 29e rang sur les 32 pays de l’OCDE qui ont des PIB importants pour l’indice de facilité de faire des affaires (en anglais, « ease of doing business index ») 141. En général, un classement élevé en matière de liberté d’entreprendre conduit à de meilleurs résultats économiques et sociaux. Donc nous aspirons à faciliter la vie des affaires en Israël et à gagner une Doing Business 2017, Regional Profile 2017-OECD High Income, A World Bank Group Flagship Report. place parmi les cinq premiers pays pour cet indice. Pour ce faire, nous devons réduire les exigences règlementaires et les obstacles bureaucratiques déraisonnables qui entravent la création, l’expansion et la gestion d’une société en Israël. Les freins bureaucratiques et règlementaires constituent un obstacle pour les entrepreneurs et les investisseurs qui souhaitent investir dans la création d’entreprise en Israël et les encouragent à investir leur argent et leur énergie ailleurs, ou même à renoncer totalement au projet, ce qui nuit à la concurrence et à la croissance de l’économie. Cela est particulièrement vrai pour les petites et moyennes entreprises qui sont souvent incapables de supporter les coûts nécessaires pour se conformer aux exigences règlementaires ou les coûts de l’embauche d’un professionnel pour les accompagner dans les processus bureaucratiques.
Ainsi, ces freins orientent le marché en faveur des grandes entreprises et des sociétés géantes, d’une façon qui n’est pas juste et qui entraîne un préjudice économique. En effet, la régulation sert souvent à bloquer les nouveaux concurrents, car elle est taillée aux mesures des grandes entreprises. Les citoyens israéliens paient le prix du manque de concurrence. Par conséquent, une réglementation excessive, dont la nécessité n’est pas examinée périodiquement, permet aux élus d’aider leurs proches et les lobbyistes pour de mauvaises raisons, ce qui cause des dommages à l’économie israélienne. La durée des démarches administratives ainsi que leurs coûts seront réduits.
Pour faciliter au maximum la création et la gestion des entreprises par les entrepreneurs, il convient de réduire la durée des démarches administratives. La première étape consiste à examiner la nécessité de chaque démarche, de renoncer à celles qui ne sont pas réellement nécessaires et de simplifier autant que possible celles qui le sont. La deuxième étape est la modernisation du système administratif afin qu’il devienne possible de soumettre des formulaires, de les payer en ligne et peut-être de les traiter partiellement de façon automatique pour alléger la charge de travail des fonctionnaires et des autres professionnels.
Ensuite, il convient de déterminer des délais nettement plus courts pour effectuer les diverses démarches et former la main-d’œuvre si nécessaire. Par exemple, le processus de création d’une société en Israël dure aujourd’hui 12 jours en moyenne et coûte 5 000 shekels. En réduisant la bureaucratie impliquée dans le processus et en permettant de soumettre des formulaires en ligne, nous souhaitons atteindre une situation où cela sera fait en un jour et pour un coût d’environ 500 shekels. Les exigences règlementaires sans intérêt seront réduites ou annulées. Il faut faire la différence entre les exigences règlementaires légitimes et raisonnables, qui sont nécessaires pour protéger la sécurité publique ou prévenir la fraude et les demandes déraisonnables dont l’utilité est marginale, voire négligeable, alors que leur mise en œuvre implique un investissement en temps et en de nombreuses ressources. Nous nous engageons à examiner périodiquement les exigences règlementaires en tenant compte des circonstances et de l’évolution de la technologie ou d’autres paramètres, et à éliminer ou à atténuer les exigences et les restrictions déraisonnables ou inutiles.
La compétence de l’Institut de normalisation d’Israël sera réduite comme cela est décrit dans le chapitre qui traite des exportations dans cette section. L’obtenir d’un permis de construire pour un bâtiment commercial sera plus facile lorsque le programme de logement de Zéhout, tel qu’il est détaillé dans le chapitre sur le logement dans cette section, sera mis en œuvre Les contrats seront exécutés de façon plus rapide et plus efficace. Aujourd’hui, la procédure juridique moyenne (du dépôt de la plainte au tribunal jusqu’à l’exécution de la décision) est de 975 jours. Zéhout fera en sorte de réduire cette durée d’environ un quart (environ 250 jours), en augmentant sensiblement le nombre de juges pour aider à réduire l’encombrement du système judiciaire. Certains des litiges économiques seront résolus dans le système judiciaire parallèle de la loi juive (comme décrit au chapitre « système judiciaire halakhique »), ce qui contribuera également à réduire l’encombrement du système judiciaire. La simplification des importations Les importations permettent aux Israéliens de profiter de produits de grande qualité aux prix les plus compétitifs proposés sur le marché mondial.
Les droits de douane protectionnistes et les restrictions à l’importation sont parmi les facteurs qui contribuent le plus de la hausse du coût de la vie en Israël. En fait, lorsque l’État rend difficile l’achat de marchandises importées et force les gens à acheter des produits locaux de qualité inférieure ou plus chers, il subventionne à leurs frais les industries locales les moins efficaces et les moins concurrentielles. Si les Israéliens pouvaient acheter des produits importés à un prix compétitif plutôt que des produits locaux, ils économiseraient de l’argent qu’ils pourraient utiliser pour acquérir les produits et les services locaux qu’ils veulent vraiment acheter. Nous pensons que les efforts de l’État pour réduire les importations et limiter les opérations des importateurs ont causé de graves dégâts aux ménages israéliens. Nous nous engageons donc à réduire fortement l’intervention de l’État dans les importations. En même temps, nous renforcerons les fabricants, les commerçants et les fournisseurs de services locaux en réduisant les impôts et l’intervention de l’État, comme cela est détaillé dans le chapitre sur « l’industrie et le commerce en Israël ».
Suppression des droits de douane et levée des limitations sur les importations Zéhout supprimera totalement de façon progressive les droits de douane et les quotas d’importation. Ce n’est que de cette manière que les Israéliens pourront profiter des avantages du marché mondial. En outre, toutes les restrictions aux importations imposées pour des raisons autres qu’économiques seront réexaminées et celles qui ne sont pas fondées seront annulées. La réduction des compétences de l’Institut des normes israélien Zéhout limitera considérablement les compétences de l’Institut des normes israélien qui nuisent à la concurrence et aux importations. L’Institut des normes constitue souvent un obstacle aux importations, même pour des produits répondant à des normes rigoureuses reconnues dans le monde entier. Cet obstacle est souvent infranchissable pour les petits et moyens importateurs. Trop souvent, l’Institut des normes exerce de façon arbitraire ses compétences ce qui augmente le prix des marchandises importées en Israël et ne sert à rien en matière de sécurité. Nous 142 Les produits locaux qui présentent un avantage par rapport aux importations seront de toute façon achetés par les consommateurs et n’ont donc pas besoin de protection. limiterons ses compétences, notamment par l’adoption de normes strictes acceptables, telles que la norme européenne. L’Institut des normes ne pourra pas empêcher l’importation de produits répondant à ces normes ni retarder la délivrance de son autorisation en exigeant des tests inutiles. Cette limitation des compétences de l’Institut des normes réduira considérablement son impact négatif sur les importations et le coût élevé de la vie, sans porter préjudice à sa capacité à exercer ses fonctions. La réduction des compétences de l’Institut des normes sera également bénéfique pour les producteurs nationaux. Chaque norme adoptée pour les importations le sera également pour la production locale. Il sera possible de produire en Israël non seulement selon la norme israélienne, mais aussi selon d’autres normes plus strictes qui auront été adoptées. Cela permettra d’assurer la flexibilité nécessaire aux fabricants israéliens, en particulier les petits et les moyens qui luttent pour faire face aux exigences règlementaires strictes, sans compromettre la sécurité du consommateur israélien. Responsabilité budgétaire et réduction de la dette publique Le gouvernement israélien utilise les déficits budgétaires de façon régulière en accroissant la dette publique pour obtenir l’argent qui manque pour financer ses activités. Zéhout estime que c’est un mode opératoire défectueux. Certes, il existe des situations d’urgence qui justifient de prendre un prêt, mais aucune économie, petite ou grande, ne peut continuer à agir en étant en déficit pendant des années. L’augmentation de la dette nationale ralentit l’économie du pays, ce qui réduit la capacité du gouvernement à emprunter de l’argent en cas de besoin pressant et constitue un fardeau pour les générations futures. Zéhout exigera que le gouvernement se comporte de façon responsable du point de vue économique. Zéhout n’élaborera pas un budget en déficit sauf en cas de besoin urgent d’emprunter de l’argent, par exemple en temps de guerre. Zéhout exigera que les ministères se montrent responsables en matière budgétaire et qu’ils effectuent efficacement leurs missions en fonction des ressources mises à leur disposition. Au lieu qu’un gouvernement incapable de répondre à cette exigence emprunte de façon irresponsable de plus en plus d’argent au détriment des générations futures, il devra compléter le budget en trouvant d’autres sources de financement, de sorte qu’il devra rendre compte aux citoyens de son comportement en matière économique.
Zéhout rationalisera le travail gouvernemental et réduira ses coûts. Les plus grandes exigences budgétaires proviennent du système scolaire très réglementé, de l’administration, de la sécurité, avec toutes les questions de planification budgétaire qui les caractérisent. Zéhout promet d’agir avec la détermination nécessaire pour résoudre ces problèmes. Zéhout se fixe comme objectif de réduire la dette nationale. Lors de l’élaboration du budget de l’État, nous souhaitons atteindre l’excédent pour réduire la dette nationale, en tenant compte de la viabilité économique du processus. Nous nous engageons à intégrer une réflexion sur la réduction de la dette nationale lors de l’élaboration du budget. Nous ne craignons pas une réduction du budget de l’État. Nous croyons que la clé de la prospérité économique et du bien-être des Israéliens ne réside par dans l’augmentation du budget global de l’État, c’est-à-dire l’augmentation du gouvernement, mais le contraire. Dans la plupart des secteurs, les citoyens peuvent mieux agir que le gouvernement pour assurer leur bien-être. Le citoyen connaît ses objectifs et souhaite aussi plus que tout les atteindre. L’augmentation du budget de l’État signifie le transfert de ressources des citoyens au gouvernement, qui finance ainsi majoritairement ses missions et investit le reste de manière moins efficace que ne le feraient les contribuables auxquels ses ressources ont été prises. Par conséquent, notre objectif est de réduire le budget de l’État en laissant davantage de ressources aux citoyens, de leur donner la responsabilité et la liberté de satisfaire leurs besoins en fonction de leur vision du monde. Les transports Nos sources accordent déjà à l’État le droit de développer des infrastructures de transport, même si la propriété individuelle en souffre. « Le roi… on lui fait place, nul ne s’y oppose, la route pour le roi n’a pas de prix » . Contrairement à ce qui se passe pour la construction d’infrastructures de transport, on peut mettre en cause l’opinion communément acceptée selon laquelle l’État doit également organiser l’utilisation de ces infrastructures.
Est-ce qu’il existe une raison logique pour que l’État organise les transports publics ? L’organisation des transports en commun par l’État est une invention des États modernes acceptée dans la plupart des pays, mais est-ce justifié ? « Il y a un programme que j’aurai annulé… Les subventions à Amtrak (société de transport ferroviaire de passagers aux États-Unis) ». Mitt Romney le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de 2012. En 2016, le ministère des Transports a subventionné à hauteur de 5,2 milliards de shekels les transports en commun et a acheté pour 3,8 milliards de shekels d’équipements et d’infrastructures pour les transports en commun. Le ministère des Transports sélectionne et achète des bus, des wagons et des locomotives pour les sociétés de transports par autobus et pour la société des chemins de fer israéliens. Les recettes fiscales des véhicules ont été de plus de 40 milliards de shekels alors que la construction de routes a coûté seulement 6,1 milliards de shekels. Il y a donc une partie importante de l’argent collecté auprès des propriétaires de véhicules qui ne revient pas aux infrastructures, mais qui est affectée aux transports en commun et à d’autres objectifs dans le budget de l’État. Israël investit beaucoup d’argent pour éduquer les usagers à délaisser leur voiture privée et à utiliser les transports en commun mais il faut garder à l’esprit que les autobus pleins sont rentables et qu’ils transporteront les gens même si l’État ne les finance pas. Les autobus à moitié vides avec un moteur cinq à dix fois plus gros que celui d’un petit véhicule, qui font de plus longs itinéraires et de nombreux arrêts, sont très polluants, ne sont pas rentables et continuer à fonctionner uniquement pour « éduquer les usagers à délaisser leur voiture ». La forte taxation sur les voitures augmente leur valeur et par effet ricochet celle des véhicules plus anciens, qui dans d’autres pays seraient bons pour le ferrailleur. En Mishna, traité Sanhédrin, chapitre 2, quatrième Mishna. Des infrastructures de transport ont été mises en place depuis le début de l’antiquité. Voir par exemple les propos du ministre des Transports Israël Katz du 15.12.2016 : « Monsieur le ministre Katz a noté que comme Ashdod ait gagné le prix de « la ville modèle pour le transport durable », plus d’un quart de milliard de shekels dans le développement des transports écologiques et dans l’encouragement à l’abandon des véhicules privés au profit des véhicules publics seront investis ». Israël, ils continuent à rouler. Leur système de vidange d’huile n’est plus complètement étanche et ils polluent donc davantage l’air. Le ministère des Transports s’oppose à la participation à l’économie collaborative des voitures privées146, ce qui augmente ainsi leur nombre sur les routes, mais il dépense une fortune dans le développement des transports publics. Les voitures autonomes qui voyagent déjà sans chauffeur dans plusieurs pays vont bientôt venir en Israël et constitueront une concurrence importante pour les transports publics. Ce sont des véhicules qui ne sont pas conduits par une personne, ils emmènent le voyageur à destination en prenant le chemin le plus rapide.
Zéhout considère qu’un État qui respecte la liberté ne se donne pas pour mission d’éduquer ses citoyens. Le citoyen libre peut choisir son véhicule. Taxer les propriétaires de véhicules privés pour financer des transports publics qui perdent une fortune chaque année est une mauvaise politique, et qui plus est, c’est immoral. Il est possible de résoudre les problèmes d’infrastructure Est-ce que les véhicules privés vont transformer le Gush Dan (le centre du pays) en embouteillage géant ? La région métropolitaine de Kansas City compte plus de 2 millions d’habitants (plusieurs dizaines de pour cent de plus que dans le Gush Dan). D’une part, à Kansas City, le train ne passe qu’une fois par jour dans chaque direction et le tramway géré par une société privée a été fermé en 1957 lorsqu’il est devenu non rentable.
D’autre part, le nombre de kilomètres de route par habitant y est beaucoup plus grand que dans d’autres villes. À Kansas City, le rapport entre la longueur des routes est la population est 3,15 fois supérieur à celui de Los Angeles. Il n’est pas surprenant qu’il n’y ait presque aucun embouteillage à Kansas City par rapport à Los Angeles. Il est possible d’appliquer ici les solutions qui ont permis de résoudre les problèmes d’infrastructure à Kansas City. 146 Comme le font la société Uber et d’autres dans ce domaine. 6,3 miles pour mille habitants par rapport à 2,0 pour Los Angeles. Sur cette photo, vous pouvez voir une infrastructure routière dans le centre-ville de Kansas City. Au centre de l’image, il y a une autoroute en contrebas et au niveau supérieur, des routes larges. La décentralisation des compétences « La décentralisation des compétences n’a pas seulement une valeur administrative, mais aussi une dimension civile, car elle augmente la possibilité des citoyens de participer aux affaires publiques. Cela les amène à s’habituer à utiliser leur liberté et de l’ensemble de ces libertés locales actives naît le contrepoids le plus efficace contre les prétentions du gouvernement central ». Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique. Il y a trois niveaux décisionnels en matière de transport aux États-Unis, municipal, étatique et fédéral.
En Israël, le ministère des Transports centralise les rôles de chacune de ces autorités. Israël est beaucoup plus petit que les États-Unis et il suffit donc de deux niveaux décisionnels en matière de transport. La responsabilité des infrastructures de transport relevant des autorités locales doit être transférée à « l’autorité métropolitaine des transports » de chaque conseil régional, local ou municipal, dont l’existence a été décidée par le gouvernement en 2011, mais qui n’existe pas encore. Le ministère des Transports cessera de financer et ne dirigera plus les sociétés de transports en commun. Les entreprises de transport en commun continueront de fonctionner uniquement sur les lignes rentables. Les considérations sur l’achat des véhicules, l’ouverture et la fermeture des lignes, la fréquence et l’emplacement des stations seront uniquement du ressort des entreprises. L’amélioration des routes Certains soutiennent que le problème des embouteillages sur les routes d’Israël est sans fin148 et que la seule solution réside dans la modernisation des infrastructures ferroviaires. Mais un examen de la « carte des embouteillages » montre que seul un nombre limité de routes est concerné.
La réponse au problème des embouteillages réside dans l’élargissement de la route lorsque cela est possible, comme cela est le cas sur Nétivéi Ayalon entre l’échangeur KKL et Galilot. Cela améliorera considérablement la circulation sur ce segment. Et s’il est impossible d’élargir la route, il est possible de construire une route audessus de celles existantes comme à Kobé, au Japon, à Chicago aux États-Unis et dans de nombreux endroits à travers le monde. Même les Iraniens ont construit un deuxième étage sur l’autoroute qui traverse Téhéran. Sur cette photo, vous pouvez voir une route à deux étages à Kobé, au Japon. 148 Le directeur général du ministère des Transports : « Nous ne rattraperons jamais le taux de croissance des véhicules, les usagers doivent exiger des transports en commun » Http://www.calcalist.co.il/local/articles/0,7340,L-3697938,00.html. http://www.calcalist.co.il/local/articles/0,7340,L-3697938,00.html.
Route 1 – de Mevasseret Tsion à Jérusalem, Route 2 – de Netanya à Galilot, Route 4 – de Raanana à Rishon LeTsion, Route 4 – du carrefour Eshkolot jusqu’à Ashdod, Route 5 – de l’échangeur Kassam à Galilot, route 20 – de l’échangeur KKL à Holon, Route 22 – de Haïfa à Kiryat Bialik, Route 38 – de Messilat Tsion à Beit Shemesh, Route 40 – du carrefour Ramlod à Kfar Saba, Route 45 – du carrefour Guivat Zeev à Jérusalem, Route 57 – de Kfar Yona à Netanya, Route 60 – d’Afula au carrefour Iksal, Route 60 (tunnels) – de Jérusalem à Névé Daniel, route 65 – de l’échangeur Iron à Umm al-Fahm, Route 66 – de Megiddo à Mishmar Haemek, Route 70 – de Yokneam à l’échangeur Yagur, Route 85 – de Carmiel à Acre, Route 444 – de Rosh Ayin à Shoham. Les véhicules individuels et la pollution de l’air Un argument fréquent dans le débat sur les transports en commun par rapport aux voitures particulières est que les secondes polluent beaucoup plus que les premiers. Cet argument est inexact. Les nouvelles voitures n’émettent pratiquement pas de particules polluantes dans l’air. Aux États-Unis, malgré le niveau relativement élevé de motorisation par rapport au niveau mondial, environ 0,8 voiture par personne, la pollution de l’air est beaucoup plus faible qu’en Israël où le niveau de motorisation est 0,365 voiture par personne .
La pollution atmosphérique est causée par un défaut mécanique151 ou des huiles mélangées à essence. Dans l’Autorité palestinienne, en Jordanie et en Égypte, il n’y a pas de test annuel de la pollution de l’air et le mélange du carburant est peu contrôlé. Par conséquent, à Amman et au Caire, les valeurs dangereuses en termes de santé sont très élevées.
En Israël, Sdérot, située près de Gaza, et Eilat, qui est près d’Aqaba, souffrent de hauts niveaux de pollution atmosphérique. En comparaison, la ville de Haïfa qui est perçue négativement du point de vue de la pollution est moins polluée que Sdérot et Eilat. La distance entre Petah Tikva et Qalqilya est d’environ 10 km, et, de ce fait, Petah Tikva est plus polluée que Tel-Aviv. La multiplicité des voitures particulières n’est pas à l’origine de la pollution de l’air, mais seulement les véhicules défectueux et l’essence mélangée avec des huiles ce qui n’est accepté que dans des pays qui n’utilisent pas les normes en vigueur, Zéhout ne voit donc pas la nécessité de réduire le nombre des voitures particulières afin d’améliorer la qualité de l’environnement. Au lieu de cela, l’application stricte de la législation sur la qualité des carburants et la mise en place d’institutions de délivrance des permis permettront de réduire la pollution de l’air.