מפלגת זהות – בראשות משה פייגלין

La sécurité sociale et le système de santé

La sécurité sociale, malgré son nom [« Assurance Nationale »Bituah Leumi ], ne se conduit pas comme une institution d’assurances mais plutôt comme un “filet de sécurité économique” pour les résidents d’Israël – à savoir un système de protection sociale. Aujourd’hui, suite à son expansion progressive et à l’augmentation de son budget83, le Bituah Leumi est le principal instrument de l’état pour la prise en charge et l’exécution de ses politiques sociales. Contrairement aux systèmes sociaux classiques, qui viennent en aide seulement aux plus nécessiteux, le Bituah Leumi vise à assurer une sécurité financière pour l’ensemble de la population. Même les gens qui ne sont pas intéressés par ses services et qui sont en mesure de subvenir à leurs propres besoins, se voient obligés de cotiser à ce “filet” de sécurité financière. Il est difficile de trouver une justification à cet état de fait, lorsque la satisfaction moyenne perçue envers le Bituah Leumi est inférieure à la satisfaction moyenne des services rendus par des compagnies d’assurances privées. 

Plus encore lorsque de nombreux citoyens prennent des assurances complémentaires supplémentaires. Parmi la gamme de services fournis par la Sécurité Sociale, on peut trouver de nombreux services proposés sur le marché privé à des conditions concurrentielles. Ainsi le Bituah Leumi offre une assurance vieillesse, et des assurances contre la perte de capacité de travail – qui sont des services d’assurances basiques, que l’on peut souscrire auprès de n’importe quelle compagnie d’assurances. Un autre exemple est la pension de retraite. Pour la plupart des assurés, il ne s’agit là que d’une assurance supplémentaire, que chaque travailleur / employé est obligé de cotiser de toutes les manières. Bien que le Bituah Leumi perçoive directement ses fonds, il n’a aucune véritable autonomie économique, et reste dépendant des diktats du gouvernement et du budget que l’état lui octroie. L’état détermine le montant des paiements à la sécurité sociale et la hauteur des pensions, sans exiger qu’un mécanisme vérifie la correspondance entre les revenus et les aides dispensées. 

Le Bituah Leumi accumule les déficits qui assureront finalement son effondrement.84 Il est évident que lorsque cela adviendra, l’état devra couvrir le déficit budgétaire, même s’il n’y est pas préparé. L’effondrement prévu des systèmes de sécurité sociale, n’est pas propre à Israël. C’est un problème connu et répandu dans les sociétés occidentales.Un facteur majeur de cette C’est ainsi que le Bituah Leumi s’auto-définit.  Les revenus du Bituah Leumi représentent presque 5% du PIB. Non seulement des experts en économie prédisent un futur effondrement de la sécurité sociale, mais le Bituah Leumi lui-même a lancé l’alerte sur le vidage de ses caisses et son affaissement certain. crise sociale dans les pays occidentaux est la baisse du taux de natalité. La chute du taux de natalité signifie que la population vieillit. Le pourcentage des personnes s’appuyant sur la population active augmente tandis que cette dernière diminue. Mais cette évolution démographique ne caractérise pas Israël, qui dispose d’un taux de natalité des plus élevés parmi les pays développés. Par conséquent, il existe d’autres raisons à la future crise de l’aide sociale en Israël : 

L’irresponsabilité budgétaire et mauvaise gestion, l’inefficacité et les paiements injustifiés, ou une combinaison de ces différents facteurs. En réalité, le système du Bituah Leumi est compliqué et inefficace, et nombre de ses fonctions ne sont plus du tout nécessaires. Cette dépendance que l’on impose aux citoyens leur coûte beaucoup d’argent et n’offre dans la majorité des cas, qu’une moindre compensation en retour. Pire encore, l’effondrement prévu du système de sécurité sociale en Israël fera disparaître “le filet de sécurité financière” de millions de civils, qui ont cotisé toute leur vie, et qui se retrouveront impuissants face à cette dure réalité. 

Le parti Zehut propose un projet de réduction des responsabilités du Bituah Leumi, en faisant usage du dispositif efficient du libre marché et de la concurrence. Ce projet représente une première étape, essentielle à la réhabilitation du système Israélien d’aide sociale et de l’annihilation d’un grave risque pour l’avenir économique des résidents d’Israël. Réduction de l’autorité du Bituah Leumi: Une grande partie du rôle du Bituah Leumi est d’offrir une assurance de base uniforme pour tous les résidents d’Israël. Il n’y a aucune justification à cela dans un état libre. Même si une telle assurance est essentielle, cela reste un “produit” que le secteur privé peut fournir. D’ailleurs les compagnies d’assurances privées le font efficacement déjà aujourd’hui. Tout comme l’état n’a pas à faire cuire du pain, pour qu’il y ait du pain sur les étagères des magasins, il n’a pas à fournir ces genres d’assurance pour qu’elles soient disponibles à la population Israélienne. 

L’efficacité et la qualité des services fournis par les entreprises privées l’emportent généralement sur ceux des entreprises publiques contrôlées par l’état. Nous devons tirer parti de ces services privés afin de réduire le mécanisme complexe et très coûteux du Bituah Leumi. Zehut réduira progressivement les services d’assurances de l’état. L’assurance en cas d’incapacité de travail, l’assurance de soins de longue durée ainsi que l’assurance en cas d’invalidité sont des assurances qui existent dans le secteur privé. Le gouvernement cessera progressivement ces services et proposera à ses citoyens de les souscrire de manière privée. Dans un second temps, sera envisagé l’arrêt de services d’assurances supplémentaires, en fonction de la capacité effective des entreprises d’assurance du secteur privé à les fournir. La nécessité de fournir un service sera étudié au cas par cas. Avec la diminution des services fournis par la sécurité sociale, viendra une réduction importante des cotisations. Les citoyens auront pour obligation de souscrire à une assurance de leur choix. 

Chacun devra souscrire à une couverture sociale minimale, à la place de l’assurance que l’état le forçait à prendre. Les employeurs seront obligés d’assurer leurs travailleurs en cas d’accidents de travail. Grâce au fait que chaque citoyen et chaque employeur pourront choisir d’eux-mêmes leur compagnie d’assurance préférée, les compagnies d’assurances privées seront mises en concurrence pour fidéliser leur clientèle en proposant de bonnes prestations à des tarifs intéressants. Lorsque les compagnies d’assurances seront convaincues de l’intention de l’état d’arrêter de fournir des services d’assurances, cela les incitera à développer de nouveaux services qui remplaceront les services existants fournis par l’état. Une personne ayant droit à une pension, continuera de la recevoir. 

L’état, comme n’importe quel “assureur”, ne pourra pas s’exonérer des créances financières de ses assurés. Chaque citoyen israélien qui avait droit à une pension du Bituah Leumi avant la réduction de ses services85, continuera à recevoir la pension et continuera d’être assuré par l’état. 

En fin de compte, l’objectif est de créer une situation où tous les services fournis aujourd’hui par le Bituah Leumi, sauf les services sociaux et l’aide aux personnes dans le besoin, seront disponibles et souscrits sur le marché privé. Innovation et efficacité du système d’aide sociale : Selon le programme de Zehut, l’état continuera d’être responsable de l’aide sociale, mais cela ne signifie pas que le système d’aide sociale restera inchangé. Les échecs des différents programmes sociaux dans le monde occidental ont amené de nombreux pays à repenser leurs politiques d’aide sociale et à examiner des modèles alternatifs d’assistance aux plus nécessiteux. Zehut sera sensible aux développements et évolutions dans ce domaine et assurera le suivi d’idées novatrices notamment la mise en œuvre de modèles alternatifs dans d’autres pays occidentaux. Zehut examinera l’implantation de ces idées en Israël et se concentrera sur les thèmes suivants : 

● Prévention de fraudes. Les procédures qui réduisent efficacement l’obtention d’aides sociales injustifiées, sous réserve qu’elles ne fassent pas inutilement obstacle aux personnes réellement dans le besoin, seront réexaminées. 85 Cela comprend toute personne ayant été blessé pendant la période d’assurance, et sa demande d’aide n’a pas été admise au moment de l’arrêt des services d’assurances étatiques. Mais par la suite jugée justifiée. 

● Capacité de travail et prévention contre le “piège de l’aide sociale”. Le “piège de l’aide sociale” est une situation dans laquelle le programme social d’un pays crée un intérêt économique pour les personnes recevant des aides sociales, par l’incitation à continuer d’être dépendants des aides plutôt que de réaliser leurs potentiels sur le marché du travail. Cela nuit à l’économie et représente un fardeau pour le budget de l’état. Pire encore, cela porte préjudice aux personnes assistées elles-mêmes. En Israël aujourd’hui encore, il existe des cas dans lesquels une rentrée d’argent supplémentaire reçue par des pensionnaires leurs font perdre leurs droits à la pension elle-même. Ainsi, il leur est alors préférable et rentable de ne pas essayer d’augmenter leurs revenus et de continuer d’être assisté par l’état. Nous examinerons de nouvelles façons d’éviter ce genre de problèmes. 

● Systèmes de protection sociale alternatifs. Nous examinerons de nouvelles méthodes de protection et d’aide sociales, telles l’aide sociale municipale, communautaires86 et autres, qui pourraient effectuer un certain nombre de fonctions du système d’aide sociale national, en parallèle à ce dernier. Les systèmes d’assistance sociale alternatifs offrent une certaine liberté de choix pour les citoyens, qui pourront choisir le système le plus réussi ou celui qui conviendrait le mieux à leurs besoins. Ces systèmes d’aide, servent généralement de plus petites communautés, car celles-ci connaissent ceux qui ont besoin d’assistance. De plus, les systèmes de protection sociale et les fonds d’entraide locaux, permettent aux membres de la communauté ou de la ville d’exprimer ainsi leur solidarité, ce qui contribue à la création et à la réalisation d’une conscience communautaire