מפלגת זהות – בראשות משה פייגלין

La plateforme en bref

PRÉAMBULE

Le document que vous avez entre les mains n’est pas le programme d’un parti de plus. Il s’agit d’une vision juive et l’annonce d’une liberté nationale de portée historique.

« Vers la rédemption du peuple Juif et du monde » Moshe Feiglin

Introduction

Oui à un État Juif, non à un État Religieux

  • La terre d’Israël est passée de l’état de province dévastée, quasiment déserte à celui de pays où coulent le lait et le miel, un des centres mondiaux de la recherche scientifique et de l’innovation.

Une troisième chance d’accomplir son destin a été accordée au peuple Juif.

  • Cet État a été bâti afin que nous puissions fonder une société exemplaire, prospère, non seulement pour nous mais pour l’humanité entière, un exemple et une bénédiction pour les nations du monde.
  • Notre intention est de fonder un État souverain, d’identité Juive, respectueux des règles morales, ordonné, prospère, moderne et sûr. Nous proposons une société ou nul ne sera asservi par son prochain, une existence où nous serons tous des Hommes Libres.
  • Nous sommes attachés à notre terre, mais nous voulons d’un État qui s’immisce aussi peu que possible dans la vie de l’individu. Nous voulons un État de Liberté fonctionnant en accord avec la culture et l’éthique juives.

Première partie – Principes fondamentaux

Principes : Liberté, Identité, Raison d’être

  • La Liberté pour l’Homme est le message central et primordial que le peuple d’Israël désire transmettre au monde.
  • Identité : Notre identité nationale est fondée sur notre filiation au sein de de la nation historique d’Israël, nous sommes fils et filles d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
  • Raison d’être : « Sans vision, le peuple périt» (Ben Gourion) L’État d’Israël actuel fuit les interrogations sur sa raison d’être et ses valeurs fondamentales. Soit :

Un État Juif : L’État doit passer d’un sionisme d’existence à un sionisme de vocation ; d’une mentalité de survie à la conscience du défi que représente la réparation du monde.

Un Pays de Liberté : Restituant sa liberté et ses responsabilités au citoyen, minimisant les interventions de l’Etat dans sa vie privée.

Un État pour la famille et la communauté : qui renforce les valeurs familiales et encourage l’édification de la communauté.

Un Pays d’abondance : Un Etat qui instaure une économie libre dans le cadre d’un comportement empreint de solidarité et de soutien mutuel.

Un État souverain : un État qui exerce et consolide sa souveraineté sur toute partie de la terre d’Israël placée dont elle a le contrôle, notamment Jérusalem et le Mont du Temple, qui veille au développement de Jérusalem en tant que capitale politique et spirituelle du peuple d’Israël et de l’Humanité.

Un État de paix : un État qui cherche à mettre fin à l’état de guerre et l’effusion de sang par une victoire sur ses ennemis

Lignes directrices :

  • La Terre d’Israël : le fondement de notre identité, avec laquelle nous avons une relation d’amour, de loyauté, une mission de responsabilité et de souveraineté à l’égard de toutes les parcelles de cette terre se trouvant entre nos mains. Celle de respecter ses paysages, son patrimoine, la pureté de son air, de ses sources, lacs, et rivières et enfin celle de révéler encore d’avantage ses ressources naturelles. Construire le pays et ne pas laisser dans la désolation.
  • La foi dans le peuple d’Israël: C’est la foi dans les capacités du peuple d’Israël, permettant des solutions aux problèmes identitaires. La foi en sa bonté, sa volonté d’assumer ses responsabilités et de réussir dans tous ses défis.

Deuxième Partie : Constitution du gouvernement et sa réduction

Réduction de l’appareil gouvernemental : « Le gouvernement n’est pas la solution, c’est le problème. » Ronald Reagan

  • Objectif : Réduire l’appareil gouvernemental autant qu’il est possible. Le but est la conservation des libertés, de la gouvernance. Créer une administration moins compliquée, moins gaspilleuse de ressources.
  • Situation actuelle : 29 ministères, 23 ministres en exercice, 8 secrétaires d’État. Outre le gaspillage qu’elle occasionne, cette pléthore cause des problèmes de gouvernance, des interférences et une réduction des libertés.
  • Solution : selon Zehout, la constitution d’un gouvernement ne nécessite que 11 postes ministériels (Premier ministre compris).
  • Résultat : Gouvernance, efficacité, latitude d’action, économies budgétaires. Par exemple, moins de titres inutiles comme celui de « ministre sans portefeuille ».

Opposition à la juridisation excessive de tous les aspects de la vie  

  •  L’État doit moins intervenir et laisser plus de responsabilités aux citoyens. Et ne jamais perdre de vue le coût non négligeable de la mise en œuvre et de l’application d’une nouvelle loi.

Modèle de la communauté – redonner du pouvoir aux communautés

  • Fonctionner de la base au sommet et non l’inverse. Nous pensons que la question de l’identité nationale du peuple juif, ne doit pas être décidée dans les sphères supérieures, par le pouvoir. Nous pensons qu’elle doit s’épanouir de manière naturelle en croissant à partir de ses assises en y incorporant toutes les particularités du peuple d’Israël.
  • L’autorité locale sera partagée entre de petites communautés homogènes : certains des pouvoirs de l’État et des collectivités locales leurs seront redistribuées.
  • Le modèle communautaire permettra aux collectivités de promulguer des arrêtés communautaires, comme le font aujourd’hui les autorités locales avec les arrêtés municipaux. Elles devront également les mettre en application.
  • La communauté déterminera, entre autres choses, des règlements relatifs à la nature du Chabat.

Le système juridique: De la Souveraineté du Peuple à un « État de Loi » et inversement
La montée de l’activisme judiciaire: En 1992, s’est achevée la «révolution constitutionnelle» qui a fourni un terrain fertile à l’interprétation judiciaire, et permis depuis, une ingérence flagrante du pouvoir judiciaire sur les autres pouvoirs, comprenant la possibilité de disqualification des lois.

 La politique de « Zehout » : « Zehout » redonnera au peuple sa souveraineté :

  • Les questions importantes relevant de l’opinion publique, des affaires de l’État ou celles concernant la sécurité nationale n’ont pas leur place dans une Cour de Justice
  • La Cour Suprême (ou tout autre tribunal judiciaire) ne sera pas autorisée à annuler une loi votée par la Knesset.
  • Aucun tribunal ne pourra s’arroger le droit de juger une question concernant la politique culturelle ou la sécurité nationale au-delà des cas définis par la loi.
  • Tout juge déniant la légitimité de l’hymne national et les symboles de l’État d’Israël sera démis de ses fonctions.
  •  Une réforme radicale du mode de nomination des juges fera partie des mesures.

Le Conseiller juridique du Gouvernement

  • Les fonctions respectives de Conseiller juridique du Gouvernement et celle de Procureur Général, seront scindées et ne pourront plus être détenues par la même personne.
  • Le gouvernement nommera un avocat qui le représentera dans tribunaux et aura droit de nomination et de révocation sur ce conseiller.
  •  Le mandat du Procureur Général s’achèvera à la fin du mandat du gouvernement.
  •  Les élus du peuple ne sont pas tenus de se conformer à l’avis du conseiller juridique.

Le statut du Droit hébraïque : Le mouvement « Zehout » permettra de renforcer les liens avec le Droit hébraïque.

Troisième Partie – Programme Social

Éducation :

Sa responsabilité incombe aux parents

  • « Zehout » estime que les parents, plus que tous autres, veulent le bien de leurs enfants, et savent ce qui leur convient, mieux qu’un système administratif ou gouvernemental
  • Aujourd’hui, la loi donne la responsabilité de l’éducation de nos enfants au Ministre de l’Éducation non à nous, les parents.
  • La plupart d’entre nous ignorent que les dépenses de l’éducation totalisent 86 milliards de shekels par an – et représentent la plus importante dépense budgétaire.
  • La répartition mensuelle du montant cette dépense s’élève donc à 2483 shekels par mois et par élève.

Les « bons » d’éducation

  • Cette méthode combinerait financement public et libre concurrence. Chaque parent recevrait du Ministère de l’Éducation, un « bon » d’une certaine valeur monétaire qu’il pourra utiliser dans l’école de son choix afin de financer les études de ses enfants.
  • La concurrence créerait une grande variété d’écoles et le niveau global de l’éducation augmenterait. Un processus similaire s’est déroulé dans certains pays nordiques (Suède, Finlande), où la pratique a été testée.
  • À quoi ressemblerait une école régie par ce système?

Il y aurait un ministère de l’Éducation, mais de structure et pouvoir réduits. La majeure partie de l’argent servirait au paiement des salaires des enseignants. Le budget de l’éducation servirait donc directement à l’éducation des élèves.


Ce système fonctionne déjà en Israël :
Certaines maternités se sont transformées en hôtel cinq étoiles depuis qu’il a été décidé de laisser aux futures mères le choix du lieu d’accouchement. Les hôpitaux ont commencé à entrer en concurrence pour ces bons de maternité, ce qui a amélioré de manière significative les services proposés.

Nouvelle version

Réduction du programme tronc commun

  • Zehout réduira considérablement le tronc commun, qui sera ramené aux matières indispensables à l’obtention d’un diplôme et à l’acquisition des connaissances nécessaires pour mener une vie productive au sein de la société israélienne, soit: l’hébreu, les mathématiques et l’anglais.

Le déroulement de l’année scolaire

  • Les écoles repartiront les périodes de vacances et l’emploi du temps de manière autonome, pour parvenir à une meilleure adaptation aux besoins de leurs élèves que celle du calendrier scolaire en vigueur (comme nous le montre l’exemple des États-Unis)
  • Le début de l’année scolaire officielle sera le 1er Eloul conformément au calendrier juif. Cette réforme sera à la fois une proclamation de fierté face à notre héritage mais aussi une réponse aux problèmes logistiques dus au chevauchement des calendriers et aux nombreux congés paralysants en début d’année

Meilleure préparation à la vie professionnelle – moins d’école obligatoire

  • Réduction de la durée légale de l’école obligatoire jusqu’à la classe de Seconde. Ensuite, parents et élèves seront en mesure de choisir entre une formation professionnelle ou une introduction aux études universitaires en Première et Terminale. Ceci pourrait réduire ou même abolir la nécessité du Baccalauréat et des examens psychométriques.
  • L’École à domicile : Zehout reconnaît aux parents le droit d’élever leurs enfants de la manière qu’ils jugent la meilleure, contrairement au système actuel qui pose des difficultés considérables aux parents désireux d’éduquer leurs enfants à la maison.
  •  Gratuit ne signifie pas obligatoire
     Zehout se propose d’annuler la mention d’obligation dans la loi concernant l’éducation gratuite et obligatoire à partir de l’âge de 3 ans. Ceci permettra aux parents d’instruire leurs enfants à domicile jusqu’au niveau de la dernière année de maternelle, conformément à leur vision du monde et leurs préférences éducatives.

Rétablissement du statut de la famille

  • Conserver la résilience de la cellule familiale est la première mission sociale et nationale.
  • Dans les cas de dissolution des liens familiaux, Zehout portera toute sa volonté à résoudre les conflits, plutôt que de les encourager.
  • Zehout veut promouvoir le concept de responsabilité parentale partagée pour les enfants de parents divorcés ainsi que le partage du fardeau éducatif. Zehout favorisera un traitement juste et équitable des deux parties tant pour la distribution des biens communs que l’éducation des enfants

 Parmi les mesures de Zehout visant à renforcer l’indépendance de la cellule familiale :

  • Enseigner la conduite au sein d’une même famille afin que les parents puissent enseigner à leurs enfants cette compétence vitale et les encourager à intégrer les bonnes pratiques et les valeurs qui l’accompagnent.
  • Adoption du système d’imposition forfaitaire (comprenant l’annulation des tranches d’imposition) ce qui permettra au couple la liberté fondamentale de répartir entre eux la contribution au foyer comme ils l’entendent.

  Conduite des tribunaux lors de la dissolution de la cellule familiale

  • L’État doit agir en tant que médiateur pendant ce processus, encourager un partenariat pour l’éducation, éviter les incitations à l’exacerbation du conflit et les prolongations inutiles du processus juridique.

  Quelques-unes des mesures proposées en cas de rupture douloureuse de structure familiale :

  • Suppression de la présomption dite « de petite enfance » (qui en cas de divorce, accorde la garde des enfants en dessous de l’âge de 6 ans à la mère dans la plupart des cas) conformément aux recommandations de la Commission Schnit.
  • Adoption par voie légale d’une formule permettant de calculer le montant des pensions alimentaires. Le calcul se fera en fonction du revenu de chacun et du temps respectif consacré aux soins des enfants.
  • Examen des lois et des pratiques des tribunaux aux affaires familiales.

  Plaintes mensongères

  • À l’heure actuelle, la police et le bureau du procureur tendent à éviter l’ouverture d’enquêtes criminelles et les poursuites en cas de plaintes infondées.
  • Zehout établira des procédures de telle sorte qu’en cas de soupçon de plainte mensongère, une enquête criminelle sera mandatée.

  Calcul de la pension alimentaire par enfant selon des critères fixes et équitables

Selon la loi actuelle, le fardeau financier de la pension alimentaire échoit en quasi-totalité au père. Cette loi ne tient pas compte du temps passé par les enfants chez leur père ou de la situation financière de la mère; elle n’est ni équitable ni ne rend compte de la réalité actuelle. Zehout agira pour modifier cette loi.

  • Zehout se propose d’examiner et de règlementer l’action des travailleurs sociaux lors des procédures juridiques de divorce.
  • Zehout recommande un examen approfondi des pratiques de la Cour des Affaires Familiales.

Sécurité sociale et Services de l’Aide Sociale

  • L’Institut National de Sécurité Sociale est un organisme inepte et inefficace, la plupart de ses fonctions ne devraient pas être assurées par l’État.
  • La Sécurité Sociale offre des services d’assurance maladie et invalidité – qui sont en fait des services d’assurance de base, du type que l’on peut souscrire auprès de toute compagnie d’assurance.
  • La Sécurité Sociale accumule des déficits qui promettent de la conduire à la faillite. Les raisons en sont : manque de responsabilité financière, inefficacité, mauvaise gestion, paiements injustifiés.
  • Le programme de Zehout envisage la réduction du rôle de prestataire d’assurance de la Sécurité Sociale, et d’utiliser pour ce faire, le mécanisme du libre marché plus efficace et plus concurrentiel.

    La réduction des attributions de la Sécurité Sociale fera baisser le coût des assurances.

  • De la même manière que l’État n’a pas à se faire boulanger pour qu’il y ait du pain sur les étagères, il n’a pas vocation à fournir des produits d’assurance à la disposition du public Israélien.
  •  L’assurance de base est un produit que le marché privé peut fournir sans difficulté. En fait, les compagnies d’assurance privées le font avec succès aujourd’hui, elles offrent un service plus efficace et de meilleure qualité que l’organisme relevant du gouvernement.
  • Zehout réduira progressivement les services de la Sécurité Sociale. L’assurance contre l’incapacité du travail, pour soins de longue durée et l’assurance invalidité sont des types de polices existant dans le marché privé.
  • L’État cessera progressivement de fournir ce type de service ce qui permettra aux citoyens de les acquérir dans le secteur privé.
  • Avec la réduction des services de la Sécurité Sociale, surviendra une baisse importante du montant des primes dans le secteur privé.
  • Les citoyens seront tenus de souscrire une assurance par eux-mêmes. Tous les résidents israéliens devront souscrire à une couverture d’assurance minimale. Les employeurs seront tenus de souscrire une assurance contre les accidents du travail pour leurs employés.
  •  Toute personne ayant droit à une pension continuera à la percevoir. L’État, comme tout autre acteur du marché, ne peut se dérober aux réclamations financières des assurés.

    Innovation et efficacité du système de protection sociale

  • Prévention de la fraude à l’aide sociale. Seront évaluées des méthodes permettant de réduire efficacement l’obtention de prestations injustifiées.
  • Optimisation des capacités de gain chacun et éviter le piège de l’état-providence : Les programmes d’aide sociale ne doivent pas provoquer chez les bénéficiaires une dépendance à l’aide ou créer une incitation économique qui aurait pour effet de décourager certains de s’assumer de manière autonome.
  • Les systèmes alternatifs d’aide sociale. Il existe des méthodes éprouvées de remplacement des services de protection sociales : Services municipaux, communautaires et autres qui peuvent remplir certaines des fonctions du système national de protection sociale et exister parallèlement à celui-ci.

Réduction des accidents de la route – Évaluation de la responsabilité des conducteurs Israéliens

  • Zehout entend traiter le problème à la lumière du statut de «tueur involontaire» (concept thoranique) qui conduit à considérer que toute personne est responsable des conséquences de ses actes et non de ses seules intentions.
  • L’objectif est de maintenir une couverture d’assurance adéquate pour toutes les victimes, et cependant, de rétablir la pleine responsabilité pour les conducteurs afin de créer une mentalité différente en Israël à propos de la conduite automobile.
  • Les experts du Ministère des Transports ont dénombré sept infractions se révélant être des manœuvres agressives volontaires (comme le chevauchement et dépassement d’une ligne blanche continue)
  • Aujourd’hui si une telle infraction occasionne la blessure d’un tiers, l’assurance se contente de dédommager la victime. Avec la réforme, l’assurance pourrait se retourner contre le conducteur responsable et lui demander le remboursement des dommages avancés à la victime.
  • Si l’on publiait les conséquences personnelles pour les automobilistes délinquants d’une conduite agressive ayant causé des dégâts humains – c’est-à-dire le remboursement de dommages pendant toute une vie – les mentalités changeraient rapidement en Israël.

 La santé publique : un système malade
 Si l’on en croit les media, le système de santé publique israélien est considéré comme l’un des meilleurs au monde. Les professionnels savent qu’on est loin de cette réalité dans tous les domaines où le haut niveau de compétence des médecins n’entre pas en ligne de compte.

  • En 2011, environ 40% des dépenses nationales de santé provenaient de dépenses privées. Compte tenu des dépenses privées informelles, au moins la moitié des dépenses nationales de santé sont des dépenses privées.
  • La privatisation est une nécessité, en raison des longues attentes pour les examens, les traitements et la chirurgie ainsi qu’en raison de la pénurie de lits dans les hôpitaux et des solutions improvisées pour remédier à cette carence.
  • Notre objectif en matière de soins de santé : une solution à la fois transparente, efficace et libre de bénéficier de soins de santé privés parmi un éventail varié de catégories et de prix. En même temps, parvenir à une rationalisation des hôpitaux existants grâce à la concurrence du marché libre, avec un engagement de ne pas renchérir, ni de réduire le niveau de qualité des services actuels.

   Les remèdes de Zehout pour la santé publique

  • Les hôpitaux seraient privatisés par un processus d’appel d’offres ouvert. Les Caisses Maladies et l’État ne seraient pas autorisés à être propriétaires d’hôpitaux. Les promoteurs ayant acheté ces hôpitaux devraient s’engager pour un contrat à long terme maintenant le niveau des prix actuels et une qualité de services constante dans les hôpitaux acquis.
  • Les Caisses Maladies achèteront des services pour leurs assurés dans les hôpitaux privés de même qu’elles le font actuellement dans les hôpitaux appartenant à l’État.
  • Les hôpitaux privés seraient autorisé à s’engager dans le tourisme médical et à la chirurgie en privé, à y consacrer une part définie des lits à leur disposition, ainsi qu’une part de l’emploi du temps des médecins et du personnel médical.
  •  Les salaires réévalués motiveraient les médecins talentueux à rester travailler dans le pays et encourageraient également l’immigration de médecins et de personnel médical vers Israël.
  • Le promoteur recevrait le droit d’exploiter un hôtel et un centre commercial près de l’hôpital acquis, sous la même licence, ce qui fournirait à l’entreprise une source supplémentaire de revenu.
  • De même, le processus de construction de nouveaux hôpitaux privés serait facilité.
  • L’ouverture du marché de la santé attirerait des promoteurs étrangers et des investisseurs du monde entier. Ceci permettra la création de nouveaux emplois et inciterait les médecins et professionnels de santé juifs à immigrer en Israël et à s’y installer.
  • La réforme proposée porte principalement sur les hôpitaux. Cette réforme laissera aux Caisses Maladie leur structure actuelle et ne modifiera pas le montant des cotisations d’assurance-maladie.
  • La réforme devrait se traduire par l’afflux de dizaines de milliards dans les caisses de l’État provenant de la vente immédiate des hôpitaux publics aux entrepreneurs. Elle contribuera en outre à l’économie globale par le développement de zones de tourisme médical privé. Elle permettrait également à l’État d’économiser les centaines de millions engagés chaque année dans les déficits.

  Retrait des restrictions sur les traitements par Cannabis médical

  • De nombreuses études ont démontré que la consommation de cannabis peut être utile dans le traitement des symptômes sévères de douleur, dépression et pertes d’appétit. Cependant, l’usage médical du cannabis en Israël est anormalement limité.
  • Il existe aujourd’hui une liste très restreinte de maladies et de conditions de santé pour lesquelles le traitement par Cannabis est autorisé.
  • Ces restrictions n’ont pas de raisons médicales, elles existent uniquement pour empêcher la fuite du médicament sur le marché privé.
  • Zehout dissoudra l’unité responsable de la gestion du cannabis médical au sein du Ministère de la Santé, supprimera la liste des maladies autorisant l’emploi du Cannabis.
  • Le permis d’utilisation sera délivré par le médecin traitant et relèvera de sa seule discrétion.

 Autorisation à l’exportation de Cannabis médical

  • En Israël il existe des exploitations dédiées à la culture du cannabis médical, reconnues dans le monde entier pour leurs connaissances et compétences.
  •  Les exportations réaliseraient des profits importants pour ces entreprises, ce qui leur permettrait d’investir dans la recherche et le développement, générer des recettes fiscales pour l’État d’Israël et répondre aux besoins médicaux de millions de patients dans le monde.
  •  Zehout permettrait aux producteurs d’exporter le cannabis à des fins médicales, conformément aux lois en vigueur dans les pays cibles et les conventions internationales signés avec Israël.

Communication

  • L’État doit accorder à quiconque le droit d’exprimer toute opinion légitime selon la loi, par tous les moyens à sa disposition.
  • L’existence de media libres des limitations arbitraires de l’État est une des conditions nécessaires à la liberté d’expression.
  • Les media israéliens ne sont pas des media libres. Une licence est nécessaire à la diffusion, il faut obtenir une approbation de l’Autorité de Radiodiffusion.
  • L’Autorité n’accorde de licence qu’a ceux qui s’engagent à diffuser un contenu en conformité avec une longue liste de préceptes éthiques et culturels. Nous pensons qu’il n’y a pas de place pour une telle entité dans un état de liberté.
  •  Zehout s’attachera à libérer les organes de communication privés des graves limitations qui leur sont imposées, à promouvoir la libre communication et protéger la liberté d’expression.

    Droit de diffusion libre et ouverte à tous
  • Des moyens technologiques seront utilisés pour augmenter le nombre des fréquences d’émission, ce qui permettra à un plus grand nombre d’Israéliens d’exercer leur liberté d’expression sur les ondes.
  • La diffusion sera permise sous forme de licences et non de concessions, celles-ci seront annulées. Le droit d’utilisation d’une bande de fréquences sera loué par enchères au plus offrant pour une période de quatre ans.
  • La seule condition à l’obtention de la licence, outre celle de satisfaire aux obligations financières, sera de s’abstenir de diffuser un contenu interdit par la loi : par exemple violant la censure, mettant en jeu la sécurité, incitant à nuire ou proférant des calomnies.
  • La plupart des autres fonctions de l’Autorité seront annulées. L’Autorité traitera exclusivement de la distribution des fréquences de radiodiffusion, de l’attribution de licences aux entrepreneurs lauréats des appels d’offres, ainsi que du recouvrement des fonds auprès de ceux-ci.

   Une Presse libre

  • Zehout s’oppose à tout projet de loi qui imposerait des restrictions à la presse ou porterait dommage à la presse libre de quelque manière (exemple : la loi « Israël Hayom »).

    Fermeture des media appartenant à l’État
  • L’État doit être un outil d’expression de l’identité des citoyens et non leur édicter l’opinion. Il devrait être interdit à l’État de posséder les media.
  • Zehout agira en vue de la dissolution ou division des organes médiatiques gouvernementaux soit : l’Autorité de Radiodiffusion, Galei Tsahal, Galgalats, Kol Israël, ainsi que les magazines de l’armée.

Quatrième partie – Judaïsme, Culture et État

Introduction et lignes directrices : Le judaïsme et l’État – Séparation en vue d’une rencontre


La coercition culturelle et ses dangers

  • La coercition culturelle, religieuse ou laïque rend difficile le « vivre ensemble » entre les différentes parties de la société Israélienne.
  • Parce que l’État intervient sur la culture par la législation et le financement, ceux qui souhaitent protéger leur culture et leur mode de vie de toute contrainte, sont forcés d’imposer leur mode de vie aux autres.
  • La coercition culturelle met différentes sections de la société sur la défensive, les contraignant à se focaliser sur ce qui les sépare. L’élimination de la coercition culturelle nous permettra de prêter attention à ce que nous avons de commun, d’échanger nos idées et de formuler une identité commune.

 La culture est le fruit d’un choix et non d’une réglementation

  •  Exemples : – la loi actuelle de l’interdiction de la vente de hamets à Pessah n’est pas appliquée et de nombreuses entreprises vendent le hamets en toute liberté.
  • Autre exemple – l’État d’Israël subventionne depuis des décennies des artistes n’ayant rien à voir avec la culture de la grande majorité, et ce, avec les deniers du citoyen. Le grand public se sent culturellement discriminé, mais l’Etat ne change pas sa politique qui convient à « l’establishment » artistique.
  • En revanche, Israël n’a pas de loi exigeant des juifs de circoncire leurs fils, pourtant une écrasante majorité de ceux-ci sont fidèles à ce commandement. La circoncision n’est pas considérée en général comme un précepte religieux, mais un des éléments de notre identité commune. Elle est accomplie par choix et sans aucune contrainte.


Séparation de la religion de l’État pour le respect de la liberté de chacun

  • Séparer des éléments dissonants mal assemblés afin qu’ils puissent ensuite se rejoindre sur des bases véritables et morales, telle est notre perception d’Israël, de sa culture et de sa judéité.

Un « État pour tous les citoyens »?

  • L’État d’Israël n’a pas vocation d’être « l’État de tous ses citoyens ». Israël a été créé pour être l’État du Peuple Juif, et devrait exprimer les valeurs, la culture, les aspirations et le destin du Peuple Juif dans le monde entier.
  •  Le caractère particulier de ce pays s’exprime dans ses symboles, la conduite de ses institutions. Il ne doit pas son interférer dans la vie de ses citoyens et la violation de leur liberté individuelle.

 Le contraire d’un statu quo

  • Le mode de vie des citoyens, la façon dont ils vivent le Shabbat, le mariage, l’alimentation, la culture, l’éducation et la religion relèvent du domaine privé, et il convient de minimiser l’intervention de l’État dans ces domaines.
  • En revanche, l’image de l’État soit : le droit, l’économie, l’éthique de combat, la politique étrangère, la politique intérieure, le retour des Juifs en Israël, le mode de conversion, la relation à la terre d’Israël, sa langue et la conduite des institutions officielles de la nation, tous ces domaines sont les arènes dans laquelle l’État doit intervenir et y imprimer son caractère d’État Juif.

L’État d’Israël et ses institutions : engagement des institutions étatiques en faveur des Lois Juives

  • De même que nous exigeons que la cafétéria de la Knesset soit casher, nous laissons aux patrons du secteur privé le choix de fournir une nourriture cacher ou non à leurs employés.
  • Le respect public du shabbat dépendrait des communautés locales, a chacun d’exercer son choix.

Tsahal : Le mode de vie

  • Dans le cadre du service militaire, le droit de mener une vie conforme à la Halacha sans que pour autant l’armée n’en soit affectée sera garanti par l’armée, considérant qu’il s’agit de l’armée d’un État juif.

Le corps de l’éducation et la conscience juive

  • Au cours des dernières années, l’armée israélienne est devenue un lieu d’un combat acharné où s’opposent les partisans de la laïcité et les personnes revenant à la religion. Contrairement aux tendances actuelles, l’armée ne doit être ni un lieu de débat sur la démocratie, le pluralisme et l’égalité ni un point de rassemblement obligatoire pour les Slihot comme qu’autrefois.
  • Le rôle du corps éducatif de Tsahal se limite à stimuler l’esprit de combat et inculquer une éthique de combat parmi les soldats.

Des unités mixtes au sein de l’armée

  • Il appartient à Tsahal de gagner les guerres et d’assurer la sécurité du pays. L’armée n’est ni une centrale de brassage intercommunautaire ni un laboratoire humain.
  • Le critère permettant de tester la capacité d’une femme à intégrer les postes de combat est un critère purement opérationnel.
  • Les femmes pourront être affectées à tous les postes tant que cela contribuera à l’efficacité de Tsahal et que les conditions élémentaires de décence nécessaires seront respectées par les soldats comme par les soldates.
  • Il n’y a pas de raison d’imposer une chanson chantée par une femme à un soldat qui ne le souhaite pas, ni de l’astreindre à accomplir son service dans une unité mixte au sein de laquelle il ne pourrait observer une décence minimale de son point de vue.
  • Considérant que l’ensemble de la population juive doit être mobilisée, les ultra-orthodoxes compris, il y a lieu de veiller à l’existence d’unités non mixtes.

Moins d’entreprises publiques – moins de coercition religieuse

• Les compagnies de transport public subventionnées par l’État ne fonctionnent pas le samedi, car leur statut d’entité publique l’impose. Cet acte discriminatoire entrave ainsi la mobilité des personnes souhaitant se déplacer durant le shabbat. Lorsque ces entreprises seront privatisées, la question de leur mise en service le shabbat sera alors soumise à la discrétion des communautés locales et à la demande des utilisateurs.

La conversion d’État et la Loi du Retour – Continuation du rassemblement des exilés

La conversion d’État selon la Halacha

L’État d’Israël n’a pas été créé uniquement pour les juifs vivant déjà dans le pays mais pour le peuple juif dans son intégralité – On en retient que l’État d’Israël a été créé pour la Loi du retour.

• Il doit par conséquent exister un lien étroit entre la question de savoir qui est juif et Loi du Retour. La conversion attribuant le droit à immigrer en Israël et à accéder à la citoyenneté israélienne dans le cadre de la Loi du Retour doit être un acte réalisé selon les lois en usage au sein du peuple juif et par des tribunaux agréés par le Grand-Rabbinat d’Israël.

Qui est autorisé à immigrer – Actualisation de la Loi du Retour

Autrefois : la prémisse était que les non-juifs qui souhaitaient se convertir étaient de toute évidence idéalistes, étant donné que vivre selon les règles de la Halacha est bien plus difficile que de vivre en tant que non-juif.

Aujourd’hui : Israël est un pays prospère et moderne, très convoité par de nombreux individus venant des quatre coins du monde, en particulier des pays où la population juive est assimilée.

• Aujourd’hui, nombre d’immigrants ne sont pas juifs, ils viennent pour travailler et aspirent à améliorer ainsi leurs conditions de vie. Il s’agit donc de considérer cette réalité comme une immigration à caractère économique et non comme la continuation du rassemblement des exilés. Nous proposons de prendre en compte cette réalité par l’amendement résumé ci-après :

L’amendement proposé – réduire l’écart entre la Loi du Retour et la Halacha

• Seuls les Juifs selon la Halacha pourront recevoir la citoyenneté israélienne en vertu de la Loi du Retour, ainsi que leurs épouses et leurs enfants.

• Selon la Halacha, le droit d’immigrer sera accordé aux Juifs ainsi qu’à leurs conjoints et leurs parents, même s’ils ne sont pas considérés comme juifs selon la Halacha, mais ne sera pas consenti pour leurs petits-enfants.

• A leur majorité, ces enfants non-juifs selon la Halacha pourront vivre en Israël sous le statut de résidents permanents.

Le droit hébraïque – une alternative proposée par Zehout

La vision :

• Zehout agira en faveur de la renaissance du droit hébraïque dans son ensemble qui assurera système juridique civil de remplacement, parallèle au système juridique civil existant.

• Ce système sera entièrement reconnu par l’État pour ceux qui choisiront d’y avoir recours.

La situation dans les faits et le compromis d’arbitrage

Jusqu’à présent, le droit hébraïque dans son ensemble ne jouit d’aucun statut défini au sein de l’État d’Israël. Bien que ce droit constitue une grande partie de notre identité nationale juive, les tribunaux hébraïques peuvent actuellement faire office uniquement d’arbitres, tout comme d’autres institutions d’arbitrage.

État de droit et État juif

• Zehout estime que les trésors cachés du droit hébraïque doivent recevoir un statut juridique national dans l’État d’Israël en qualité de système juridique étatique alternatif qui juge en fonction de la loi juive.

• Le domaine de juridiction des tribunaux hébraïques se limitera au domaine civil et ne traitera pas des questions criminelles.

Absence de coercition : Les tribunaux hébraïques qualifiés par l’État pourront débattre seulement des cas où les deux parties souhaitent explicitement s’adresser à ce tribunal.

• Les décisions du tribunal hébraïque seront juridiquement contraignantes dans l’État d’Israël tout comme le sont les décisions du tribunal civil.

Zehout et l’indépendance de la culture : La vision – Epanouissement culturel et spirituel

La culture ne doit pas être un produit financé par une taxe imposée au public, cette position est immorale aux yeux de Zehout. L’État ne doit pas intervenir en matière de culture et de religion ni en termes de financement ni en termes de direction à indiquer.

• Nous voulons voir une création culturelle qui provient du peuple, qu’il invite et consomme, et par laquelle il s’exprime.

• L’artiste souhaitant exprimer son art le fera avec ses fonds propres ou ceux de ses bienfaiteurs mais pas avec l’argent public.

• Il en est de même avec la religion et la tradition car la religion fait partie intégrante de la culture et inversement, particulièrement en ce qui concerne le peuple juif.

La situation actuelle

• En Israël, le financement des activités culturelles nationales et municipales par les deniers publics paraît être une chose naturelle et ceux qui s’y opposent sont dénoncés comme des ennemis de la culture en général – ce n’est pas le cas et ce n’est pas non plus l’opinion du parti Zehout.

• Selon Zehout, les comédiens du théâtre Habima ne doivent pas se produire à Ariel si cela est contraire à leurs convictions, en contrepartie les résidents d’Ariel ne doivent pas financer les activités d’Habima de leur poche.

• Zehout préconise une vérité toute simple : La liberté de conscience exprimée par une œuvre artistique libre, révolutionnaire et avant-gardiste est absolument contraire au principe du financement public.

Indépendance culturelle absolue

• La culture peut parfois être une affaire commerciale fructueuse (les livres Harry Potter par exemple n’ont nécessité aucun financement public). Un événement culturel peut s’autofinancer au moyen de ventes ou de dons de mécènes. Toutefois, Zehout n’est pas défavorable à la culture organisée à un niveau municipal, comme suit :

Politique de Zehout relative à la culture et son financement : fermeture du Ministère de la Culture

• Le Ministère de la Culture disparaîtra progressivement, ainsi que la plupart de l’ingérence culturelle gouvernementale et nationale, leur financement et leur soutien. Le financement sera assuré par la municipalité et les quartiers et non pas par l’État.

Financement de la culture municipale par l’impôt volontaire

• Le programme du parti Zehout repose sur la séparation des impôts perçus pour la culture et le culte des impôts locaux et leur transformation en impôts volontaires. Zehout défend les droits des citoyens de ne pas financer les événements culturels et les valeurs auxquels ils ne portent pas d’intérêt.

• En vertu de la loi, il sera interdit aux entités publiques de financer les établissements culturels par des fonds ne provenant pas de l’impôt volontaire ou les dons privés. L’argent de l’impôt volontaire ne sera utilisé qu’à des fins culturelles.

Le Grand Rabbinat d’Israël

• En Israël, nous sommes témoins d’une remise en question de la légitimité publique du Grand Rabbinat. Cela s’explique principalement par le fait que le Grand Rabbinat constitue un instrument étatique de coercition sur le choix de vie des laïcs aussi bien que sur celui des religieux.

• Zehout est convaincu que le rabbinat doit réduire son champ d’action de façon significative et s’en tenir à des questions d’ordre public, c’est à dire se contenter d’être le « Rabbinat du gouvernement et des institutions d’État ».

Transformation du rôle du Grand Rabbinat d’Israël : Amendement du protocole de cacherout

• Dans le contexte actuel, l’État d’Israël s’est approprié le mot Cacherout : la loi interdit d’apposer la mention « cacher » sur un produit à moins qu’il n’ait été reconnu cacher par le Grand Rabbinat d’Israël ou par les rabbinats locaux autorisés à attribuer la cacherout.

• Ce contexte conduit des actes de corruption et le fait même ce système monopoliste conduit à l’application de prix exorbitants.

• Zehout est d’avis que le système de la cacherout ne doit plus être un monopole placé sous le contrôle du Grand Rabbinat ni des rabbinats locaux.

• Le « Code la cacherout » établi par le Grand Rabbinat viendra remplacera le système monopoliste existant. Le Code de la cacherout ne traitera pas de la supervision de la cacherout du produit mais uniquement des ingrédients et du mode de préparation.

• Tout individu souhaitant attribuer le label « cacher » à son produit sera tenu de préciser s’il s’agit d’une cacherout conforme aux normes du Rabbinat, indépendamment du prestataire responsable de la supervision de ladite cacherout.

• Toute fraude au Code de la cacherout entraînera des poursuites à l’encontre de l’entreprise qui aura diffusé le produit et qui sera soumise à de graves sanctions identiques à celles infligées à toute autre entreprise commerciale coupable de fraude.

Importation et cacherout

• La limitation de produits importés non cacher sera levée, par contre il sera obligatoire de déclarer la conformité des produits au Code de la cacherout du rabbinat pour les produits définis comme tels.

• Dans le cas où il s’avérerait que le produit n’était pas cacher, la responsabilité et les conséquences financières incomberait à l’importateur et non au fabricant à l’étranger.

• Cette disposition incitera l’importateur à se fournir auprès d’un fabricant fiable et dont les produits ont été autorisés par le rabbinat local à l’étranger.

Enregistrement et célébration de mariages

Avec l’annulation de l’enregistrement des mariages (voir plus bas), les futurs époux ne seront plus contraints de s’adresser au Grand-Rabbinat et au Rabbinat local. Ceux qui le souhaitent pourront avoir recours aux services du Rabbinat et s’inscrire pour le mariage, s’ils remplissent les conditions requises.

• Cet enregistrement pourra constituer une preuve de leur judaïcité dans le cas où leurs descendants en auraient besoin.

Supervision des circonciseurs et Code de la circoncision

• La circoncision relève de la chirurgie et constitue un risque pour la santé. Zehout envisage de resserrer le contrôle sur la formation des circonciseurs.

• En outre, Zehout s’attachera à définir un Code de la circoncision corrélatif à la Halacha tel que le Code de la cacherout (voir plus haut) et du mariage (voir plus bas), qui obligera le circonciseur à déclarer si ses procédures sont conformes à ce Code. Cette initiative freinera la duperie que représente certaines circoncisions non conformes à la Halacha, à l’insu des familles.

Le système d’accréditation du Rabbinat : Le domaine de l’accréditation du Grand-Rabbinat restera sous sa responsabilité du fait que le code est accepté, connu et demandé par le public.

Modification de la structure des Rabbinats locaux : des tribunaux indépendants en remplacement des Rabbinats financés

•Les Rabbinats locaux se sont nettement dégradés et ont atteint le niveau de médiocrité que nous connaissons aujourd’hui. Cette situation impose des modifications profondes de leur structure.

• L’objectif est de réorganiser le Rabbinat autour d’un Tribunal hébraïque reconnu qui y sera mis en place et qui le dirigera.

Subvention des tribunaux rabbiniques par un impôt volontaire

• Telle la culture, le Rabbinat municipal doit être subventionné par un impôt volontaire selon le désir du public à financer cette institution et à bénéficier des services qu’elle propose.

Selon le modèle de Zehout, tout comme le public ne sera pas obligé de payer pour le théâtre ou le football, il ne sera pas non plus imposé des dépenses pour le secrétaire du rabbin municipal.

Choix du Rabbin municipal : le rabbin municipal sera élu parmi les candidats de la liste et par le public qui choisira de payer l’impôt local du Rabbinat et d’être partie prenante de la vie communautaire juive religieuse de la ville.

Les Rabbins de quartier : ils seront élus par les résidents du même quartier parmi les candidats qui se présenteront et qui seront agréés par le Grand-Rabbinat d’Israël. Leur salaire sera payé exclusivement par l’impôt volontaire qui sera perçu dans les quartiers.

Services religieux municipaux : le tribunal ainsi constitué pourra dispenser les services religieux et organiser de la vie juive, sans aucune exclusivité sur la cacherout et l’organisation des mariages.

• Les questions locales par excellence, telles que Irouv, les procédures pour le respect du Shabbat par des organismes municipaux, l’année de jachère, etc. – seront transmise par la municipalité au tribunal.

Financement des Yeshivot et des Sciences humaines : équité, acceptation de la réalité, orientation vers l’indépendance

Vision : depuis de nombreuses années, la question du financement des yeshivot est un « sujet brûlant » dans la société israélienne. Zehout estime qu’il est important de reconnaître la réalité telle qu’elle est. Il faut que le gouvernement adopte pour le « monde de la Torah » la même attitude qu’il a avec celui des « sciences humaines » et mette fin à cette disparité.

Les dommages causés par le financement : le financement de l’État accordé aux institutions de la Torah et celles de l’enseignement supérieur dans le domaine des sciences humaines entraîne de lourds dommages en raison de l’impact du financement étatique, même si cela semble convenir aux parties concernées.

• Contrairement à ce l’on a tendance à croire, l’âge d’or des sciences humaines du 19è siècle n’était que très partiellement financé par les caisses du gouvernement et il en était de même pour les yeshivot.

Le financement reçu par les yeshivot est proportionnel au nombre d’étudiants, par conséquent le renvoi d’un élève réduit le montant du financement. C’est pourquoi les yeshivot s’accrochent à chaque étudiant qui acceptera d’y rester, ce qui porte atteinte à leur niveau.

• Mais ceci est moins grave que le manque d’indépendance spirituelle qu’impose le financement. Lorsque l’État détient les clés du financement, les directeurs de yeshivot s’alignent sur le contenu de l’enseignement imposé pour continuer à recevoir ce financement, au prix de leur indépendance.

• Il en est de même pour les sciences humaines sauf que la tradition de liberté académique a permis jusqu’à présent de s’exprimer avec plus de liberté.

• Aujourd’hui, chaque étudiant en sciences humaines bénéficie d’une généreuse subvention de la part de l’État et, bien que ces étudiants dans ces domaines élitistes et abstraits ne puissent réellement contribuer au développement économique de la société, ils sont encouragés par les différentes institutions à étudier pour des diplômes sans futur professionnel vraisemblable.

• Il en résulte, dans la société occidentale et la société israélienne également, un nombre astronomique d’universitaires diplômés issus des facultés des sciences humaines qui sont demandeurs d’emploi, que l’État devra prendre en charge a postériori et employer dans des programmes dédiés.

Équité entre les yeshivot et les sciences humaines

« Je ne permettrais pas de contester l’argent versé aux étudiants de la Torah, car il semblerait que je reçoive moi-même des caisses publiques des sommes plus élevées que les étudiants des Yeshivot pour l’étude de cette même Torah » (Prof. Yehuda Liebes, l’un des plus grands chercheurs dans le domaine des études juives).    

• Il n’existe pas de différence essentielle entre le financement alloué aux institutions de la Torah et entre celui alloué aux établissements universitaires dans le domaine des sciences humaines.

• Il s’agit dans les deux cas d’un apport public fourni aux établissements d’études ne présentant aucun avantage économique direct d’une part mais qui entretiennent un dynamisme spirituel qui justifie (ou qui ne justifie pas) un financement public visant à le cultiver et à le conserver.

• Dans le monde entier, les facultés des sciences humaines ne représentent pas l’état d’esprit de la société en général (aux États-Unis, 90% des étudiants en sciences humaines soutiennent le parti démocrate).

Pour Zehout, le financement public des sciences humaines justifie le financement des yeshivot et inversement.

Ces institutions reflètent des valeurs authentiques qui se heurtent à la société israélienne, et il serait injuste de la part du gouvernement de renforcer une partie au détriment de l’autre.

La situation actuelle et un regard vers l’avenir

• Aujourd’hui il existe des centaines de yeshivot et d’établissements universitaires dans le domaine des Sciences humaines qui bénéficient d’un soutien financier direct ou indirect du gouvernement. Changer les choses prend du temps.

• Zehout s’oppose totalement à des coupes sombres unilatérales dans le budget de l’une des institutions d’études spirituelles soutenues par l’État d’Israël.

• L’idée souhaitée serait de réduire progressivement la dépendance de ces institutions envers l’État en réduisant progressivement leur financement, l’aide fournie et les limitations qu’elle implique.

Suppression de l’enregistrement des mariages : le mariage, institution précédant l’État

• Le mariage n’est pas la propriété de l’État. Les couples se mariaient bien avant que l’État n’ait pris en charge la responsabilité de l’enregistrement des mariages et ils continueront de se marier même si l’État cesse de le faire.

• Il n’incombe pas à l’État de déterminer ce qu’est le mariage, mais à la société et à la communauté à laquelle appartient le couple.

La situation actuelle : Aujourd’hui l’État enregistre le statut de ses citoyens, les classifie conformément par le Ministère de l’Intérieur et sur leur carte d’identité en tant que célibataire, marié, divorcé ou veuf.

Boomerang de la coercition : L’obligation de se marier selon les lois mosaïques d’une part, et l’existence d’individus « impropres » au mariage selon les lois mosaïques de l’autre, suscite un grand ressentiment contre le Rabbinat.

• Le flux d’immigrants non-juifs qui s’est déversé sur Israël ces dernières décennies a créé une nouvelle réalité selon laquelle des citoyens israéliens ne sont pas autorisés à se marier dans leur propre pays, situation totalement absurde.

• En outre, un combat soutenu se joue actuellement pour la reconnaissance du mariage homosexuel.

• Suppression de l’enregistrement : Zehout estime que l’identité juive d’Israël en serait beaucoup moins affectée et les citoyens se sentiraient plus libres si l’enregistrement des mariages par l’État était entièrement supprimé.

Alors comment se marier ? Ce n’est pas à l’État de marier, ce sont les gens se marient, aujourd’hui comme autrefois.

• Les gens qui souhaitent se marier – se marieront tel qu’ils le souhaitent, par la cérémonie de leur choix et de la manière qui leur convient.

• Zehout estime que tout comme aujourd’hui une majorité incontestée du public qui se marie en Israël choisit de se marier selon la tradition juive, elle continuera certainement de le faire en plus, la chose deviendra plus naturelle et vraie en l’absence de l’élément de coercition qui existe aujourd’hui.

• Les autres alternatives resteront toujours possibles, c’est au couple de faire son choix.

L’État n’a pas le droit d’empêcher les couples de vivre ensemble comme ils le souhaitent, en harmonie avec leurs convictions. Les couples doivent pouvoir officialiser leur union par une cérémonie qui répond à leurs aspirations.

• Cependant, personne ne peut exiger d’autrui, ou demander à l’État, de reconnaitre son mariage.

Mariage par le Rabbinat et Code de la Houppa

Les Rabbinats locaux, via les tribunaux rabbiniques pourront toujours proposer au public une Houppa mais elle sera affranchie du monopole détenu aujourd’hui par le Rabbinat. Chacun sera autorisé à se marier sous la Houppa et à les « concurrencer » (comme pour la cacherout, ce sujet fera l’objet d’un code).

Conséquences juridiques – en fonction du contrat qui sera signé

• Les conséquences juridiques du mariage seront fonction du contrat juridique signé par les conjoints. Ce contrat constituera leur interface par lequel les conjoints pourront solliciter l’État, le cas échéant.

Le caractère sacré du mariage dans le judaïsme et la crainte de la scission du peuple juif

• Mariage selon la Halacha : les conjoints seront tenus de communiquer l’adresse de leurs parents et de fournir des témoins attestant de leur célibat ou éventuellement de fournir des preuves de judéité, comme c’est l’usage actuellement.

• Par contre, lorsqu’un Juif choisit d’épouser une Juive célibataire en dehors du sacrement du mariage et sans houppa, ses enfants n’en seront pas pour autant impropres au mariage selon la Halacha mais ils seront contraints de prouver leur judéité s’ils choisissent de se marier selon la Halacha.

Qu’y gagne-t-on ?

• La liberté. Le citoyen israélien bénéficie alors du fait que l’État n’intervient plus dans la question de « Qu’est-ce que la famille ? ».

• Zehout est persuadé que le public choisira alors par amour l’identité juive qui est enracinée en lui et ce, même en ce qui concerne le mariage selon les lois mosaïques.

• Ceci évitera la lourde bureaucratie de la préparation des dossiers de mariage, qui crée une hostilité envers le judaïsme.

Cinquième partie – le programme économique

• Au cours des 30 dernières années durant lesquelles Israël a adopté une politique économique plus libérale, le PIB a été multiplié par dix et le niveau de vie s’est nettement amélioré.

• Les pays leader dans les classements des indices de liberté économique, tels que la Suisse et Singapour, ont pu bénéficier d’une croissance encore plus rapide.

• L’État d’Israël peut se féliciter du capital intellectuel et de l’esprit d’entreprise qui l’ont gratifié d’un avantage certain par la multiplication de Startups et d’entreprises industrielles. L’adoption des principes du libre marché favorisera l’expression de cet atout.

• Le parti Zehout agira en faveur de la diminution de l’implication de l’État dans l’économie, l’allégement du système bureaucratique et la promotion de la liberté économique en Israël.

• Selon les données de la Fondation Héritage, Israël se trouve en 35è position dans le monde en termes de liberté économique et nous aspirons à ce qu’Israël deviennent l’un des pays leader au monde pour cet indice.

L’impact de cette politique sur les couches défavorisées de la population

On dit parfois que le libre marché ne profite qu’aux riches et laisse les pauvres à la traîne. C’est pourtant tout le contraire.

• En fait, la politique d’économie libérale est justement favorable aux couches défavorisées.

• Malgré l’appréhension de voir s’agrandir les fossés, on constate que dans les pays les plus libres économiquement, la part du décile inférieur dans le revenu national est plus grande et ses revenus en termes absolus sont plus élevés.

• Le ralliement à la politique libérale favorise la liberté de l’entreprenariat et contribue à la croissance et la prospérité de toutes les couches de la population.

Allégement de la réglementation

Les données de l’Institut Fraser montrent que selon le « l’indice de la réglementation », Israël se trouve en 80e position dans le monde.

• Zehout est partisan d’un allégement significatif de la réglementation dans tous les secteurs de l’économie en éliminant largement, mais avec discernement, les lois et règlements inutiles.

Baisse du coût de la vie

• Pour lutter contre le coût élevé de la vie, Zehout propose de transformer Israël en une zone de libre-échange. Zehout s’engagera en faveur de la libre concurrence en agissant pour l’annulation des restrictions existantes et en limitant, dans toute la mesure du possible, l’implication de l’État dans l’économie.

• Le programme économique de Zehout a pour dessein d’encourager la libre concurrence et la croissance du marché israélien, ce qui conduira à la baisse du coût de la vie.

Modification du système de fiscalité : simplification de la structure fiscale

• Les lois fiscales complexes appliquées en Israël sont le résultat d’une politique gouvernementale qui ne considère pas la fiscalité comme un mal nécessaire au financement des dépenses de l’État, mais plutôt comme un outil d’avancement de la politique économique et sociale nécessaire à ses yeux.

• Israël fonctionne selon un système fiscal extrêmement complexe qui a un impact négatif sur l’économie, il freine l’entreprenariat et il est souvent incompréhensible pour le citoyen commun.

• Les entrepreneurs, autoentrepreneurs et chefs d’entreprises, qui ne disposent pas de ressources conséquentes comme les grandes entreprises, voient leurs redevances fiscales grimper violemment juste au moment où ils commencent à prospérer.

• Nombre d’entre eux sont acculés à déposer le bilan ou pire encore, à renoncer d’emblée à une telle initiative, ce qui affecte le développement économique.

• Parallèlement, les favorisés et les groupes de pression exercent leur pouvoir politique pour obtenir des avantages et des exonérations fiscales qui serviront leurs intérêts et de ce fait affaibliront l’économie.

• Zehout abandonnera le système fiscal existant et adoptera la méthode de l’imposition uniforme – un impôt à taux uniforme (aussi faible que possible) sera appliqué à tous les types de revenus – sans tranches d’imposition, sans abattements, sans avantages pour les favorisés.

• L’imposition uniforme encouragera les citoyens de l’État à se lancer dans l’entreprenariat, à avancer et à réussir au mieux. et éliminera l’un des outils majeurs que l’État utilise pour planifier l’économie.

• Chaque citoyen pourra remplir sa déclaration de revenus avec facilité, formulaire qui tiendra sur une seule page aussi bien pour les salariés que pour les indépendants.

Diminution du poids de l’impôt

• Zehout s’engage à réduire le poids de l’impôt auquel est soumis le citoyen israélien, en diminuant les dépenses de l’État. La réduction du poids de l’impôt permettra de laisser plus d’agent disponible au public et contribuera à la prospérité économique et la croissance du marché.

L’industrie et le commerce en Israël

• Aujourd’hui, avec une imposition élevée et inégale et les blocages de la réglementation et de la bureaucratie, la politique israélienne met des bâtons dans les roues de l’activité commerciale. L’objectif de Zehout est de supprimer ces obstacles et de faire d’Israël une destination convoitée pour l’investissement et le dynamisme de l’industrie et du commerce.

Réduction de l’impôt sur les sociétés

• L’impôt sur les sociétés est un handicap réel pour des dizaines de milliers d’entreprises en Israël et dissuade les entreprises étrangères à investir dans en Israël, il freine la croissance économique, l’emploi et l’intérêt général du pays.

• Zehout s’emploiera à le réduire à un niveau qui évitera de porter atteinte aux entreprises israéliennes et fera d’Israël une destination recherchée pour les entreprises étrangères souhaitant investir. Zehout diminuera l’impôt sur les sociétés pour toutes les sociétés, de façon transparente et identique pour tous les types de société dans le pays.

• La loi pour l’encouragement de l’investissement dont le principe est d’accorder des allégements fiscaux à des entreprises de certains types – sera abrogée : le rôle du gouvernement n’est pas de déterminer quels seront les secteurs gagnants et les secteurs perdants ou encore de préférer l’exportation à l’importation ou la technologie de pointe à l’industrie traditionnelle.

• En premier lieu, nous réduirons l’impôt sur les sociétés à 18% pour tous. En second lieu, nous tenterons de la réduire à 12,5% – Taux appliqué au Lichtenstein.

• L’élan économique que connaîtra le marché suite à la baisse drastique de l’impôt sur les sociétés, conduira à l’accroissement des recettes fiscales dans leur ensemble.

L’État ne cherchera plus de diriger l’économie israélienne

L’État devra s’abstenir d’investir dans le développement d’entreprises ou de secteurs donnés qu’elle souhaite privilégier.

• Les tentatives de l’État à encourager la croissance économique par une ingérence économique ne font, en général, que ralentir l’économie. L’État ne possède ni les connaissances, ni la motivation des investisseurs privés pour prendre les décisions commerciales judicieuses.

• En outre, une telle implication de l’État ouvre la porte à l’influence des lobbyistes et des favorisés sur les décisions des élus relatives à l’investissement de l’argent public.

• Zehout interdira l’attribution par l’État de privilèges, d’allégements et de subventions à certaines entreprises. L’État ne favorisera aucune entreprise par rapport à une autre. Les institutions gouvernementales chargées de soutenir l’entreprenariat et d’encourager l’industrie seront fermées.

• Parmi ces institutions, on comptera l’Institut israélien pour l’exportation, le Bureau de l’institut des sciences, le Bureau des petites entreprises, le Bureau pour l’encouragement de l’entreprenariat, les incubateurs pour l’entreprenariat technologiques et autres. Les pouvoirs du Ministère de l’Économie et de l’Industrie seront réduits en conséquence.

Suppression des obstacles que constituent la réglementation et la bureaucratie

• Israël occupe aujourd’hui la 52e position dans le monde en termes de facilité de création d’entreprises. Nous aspirons à favoriser le business en Israël et à conquérir une place dans le top cinq de cet indice.

• Nous devons réduire les impératifs de la réglementation et les obstacles excessifs de la bureaucratie qui freinent la création, la croissance et la gestion de l’entreprise israélienne. Ces obstacles altèrent le marché en favorisant injustement les grandes entreprises et les géants de l’industrie et du commerce et sont en outre, défavorables à l’économie.

• Ainsi, par exemple, la création d’une entreprise en Israël aujourd’hui nécessite un délai de douze jours en moyenne et coûte dans les 5000 shekels. Nous souhaitons réduire ces données à une journée et 500 shekels.

• Zehout agira en faveur de la modernisation des systèmes administratifs de manière à ce qu’il soit possible de déposer des formulaires et de s’en acquitter en ligne, voire de les traiter partiellement de façon automatique.

• Il faudra réduire de façon significative les délais des différentes opérations et paramétrer, si besoin est, les effectifs du personnel.

• Les impératifs excessifs de la réglementation seront limités ou supprimés et les contrats seront appliqués d’une façon efficace et rapide.

Allégements sur l’importation

• L’importation est un moyen grâce auquel les citoyens d’Israël peuvent profiter de produits de meilleure qualité et de prix concurrentiels proposés par le marché mondial. Les tarifs douaniers et les restrictions à l’importation sont des facteurs déterminants dans l’augmentation du coût de la vie en Israël.

•Nous estimons que les efforts de l’État visant à réduire l’importation et à gêner l’action des importateurs a des effets négatifs sur le public israélien. Par conséquent nous nous engageons à réduire considérablement l’implication de l’État dans les importations.

• En parallèle, nous nous efforceront de soutenir les fabricants, les commerçants et les prestataires de services locaux par une diminution des impôts et une implication moindre du gouvernement.

Suppression des droits de douanes et des restrictions sur les importations

• Zehout supprimera totalement, de façon progressive, les droits de douane et les quotas d’importation. C’est l’unique solution permettant au public de bénéficier des avantages du marché mondial.

Réduction de l’influence de l’Institut des normes

Zehout agira en faveur d’une restriction drastique sur le pouvoir de l’Institut des normes d’affecter la concurrence et l’importation.

• L’Institut israélien de normalisation représente souvent un obstacle à l’importation, même pour l’importation de produits conformes aux normes les plus sévères appliquées dans le monde. Nous agirons en faveur de la réduction de ses pouvoirs et l’adoption de normes rigoureuses en usage, telles que les normes européennes.

• Cette démarche aura également un impact sur la fabrication locale. On pourra alors fabriquer en Israël non seulement selon les normes israéliennes mais aussi selon d’autres normes parfois plus rigoureuses.

Responsabilité budgétaire et réduction de la dette nationale

• L’accroissement de la dette nationale est un poids pour l’économie du pays, elle réduit la capacité du gouvernement à emprunter de l’argent lorsqu’elle n’a pas d’autre alternative et constitue un handicap pour les générations futures. Qu’il soit grand ou petit, un système économique ne peut survivre longtemps avec un déficit.

• Zehout exigera que le gouvernement adopte une conduite économique responsable. Zehout n’établira pas de budget déficitaire, sauf en cas de nécessité absolue d’emprunter de l’argent, en tant de guerre, par exemple.

• Zehout exigera des différents ministères de faire preuve d’une responsabilité budgétaire et d’effectuer leur travail avec efficacité et avec les effectifs dont ils disposent.

• Zehout optimisera le travail du gouvernement et réduira ses dépenses.

• Nous ne craignons pas une réduction de budget gouvernemental. Nous croyons que la solution qui mène à la prospérité économique et au bien-être des habitants d’Israël ne réside pas dans l’augmentation du budget général de l’État – au contraire.

Les transports

• L’État restera responsable du développement des infrastructures mais ne le sera pas pour l’organisation des transports publics.

• En 2016, les recettes fiscales provenant des véhicules étaient de plus de 40 milliards de shekels tandis que la construction de routes n’a coûté que 6,1 milliards de shekels. Cela signifie donc que la majeure partie de l’argent versé par les propriétaires de voiture ne leur revient même pas en infrastructures.

• L’État d’Israël investit des sommes considérables et perçoit de lourds impôts pour éduquer le public à abandonner leur véhicule et utiliser les transports en commun.

• En outre, l’État d’Israël investit des milliards de subventions dans les transports publics tout en portant atteinte à la concurrence par des réglementations des plus sévères.

• En contrepartie des avantages accordés aux compagnies de transport public, l’État bénéficie du droit d’imposer les itinéraires les lignes, les tarifs et les horaires sans tenir compte des considérations de nécessité et de la rentabilité.

• Les transports publics sont assurés pour la plupart par des compagnies privées mais en raison du financement et du contrôle rigoureux, elles fonctionnent comme un établissement gouvernemental, et à un niveau d’inefficacité similaire et en causant les mêmes dommages à des entrepreneurs privés. Il convient de rappeler que les lignes les plus demandées sont des lignes rentables et les autobus continueront à les desservir même si le gouvernement ne les finance pas.

• En revanche, sur les lignes moins demandées, les autobus roulent à moitié vides avec des moteurs bien plus puissants que ceux des véhicules privés, ils parcourent des itinéraires plus longs en s’arrêtant à de nombreuses stations. Ces autobus sont très polluants, ils n’allègent pas particulièrement la pression sur les routes et ne sont pas rentables, ils existent seulement en raison de l’intervention du gouvernement.

• La taxation élevée sur l’achat d’une voiture augmente considérablement son prix, il en résulte que les véhicules anciens qui polluent davantage l’environnement, continuent de circuler sur les routes.

• En s’opposant au « transport libre », comme les entreprises de chauffeurs privés, le Ministère des Transports entraîne l’augmentation des véhicules privés sur les routes. Il investit des fortunes dans le développement de transports publics inefficaces et inutiles.

• Les véhicules autonomes sont utilisés dans plusieurs pays, ils seront bientôt disponibles en Israël et constitueront une réelle concurrence aux transports publics, en raccourcissant le temps du trajet et réduisant le nombre d’accidents. Israël doit dès lors s’organiser pour cela.

• Zehout estime qu’un État de liberté n’est pas censé éduquer ses citoyens, ni au moyen de lois, ni au moyen d’impôts qui sont des sanctions. Un citoyen libre doit pouvoir choisir de se déplacer par tout moyen qu’il aura choisi. La mise en place des transports publics comme alternative à l’utilisation du véhicule privé doit cependant permettre aux entrepreneurs privés de développer et d’améliorer les transports en commun en Israël.

• Pour ce faire, il faut supprimer les subventions des compagnies de transport public, ne plus intervenir dans leurs considérations commerciales et réduire les restrictions réglementaires inutiles qui freinent l’utilisation des transports en commun en Israël. En outre, il faut annuler la taxation excessive prélevée sur les acheteurs de véhicules privés.

Il est possible de résoudre le problème des infrastructures

• La réduction de l’utilisation des transports public et le passage à l’utilisation de véhicules privés ne doit pas forcément créer ces énormes embouteillages dans la région du Goush Dan.

• Deux millions d’individus vivent à Kansas City (plus que dans le Goush Dan), le nombre de routes par habitant est nettement supérieur que dans les autres villes. Le rapport entre la longueur totale des routes et l’importance de la population est 3,15 plus élevé que dans la ville de Los Angeles. Pourtant Kansas City n’est pas encombrée d’embouteillages tandis que Los Angeles en souffre réellement. La politique d’aménagement des routes de Kansas City, qui a résolu le problème des embouteillages, peut également être appliquée chez nous.

Décentralisation des pouvoirs

• Au États-Unis, les autorités du transport sont réparties en trois niveaux – municipal, national et fédéral alors qu’en Israël, toutes les fonctions des autorités du transport sont centralisées au Ministère des Transports.

• Israël étant bien plus petit que les États-Unis, deux niveaux suffiraient.

• La responsabilité de l’infrastructure des transports des autorités locales doit être remise aux « Autorités de transport métropolitaines », autorités qui existeront dans chaque conseil régional, conseil local ou municipalité.

• Les compagnies de transport publics ne continueront à faire fonctionner que les lignes rentables, sans les injonctions de l’État.

• La responsabilité de l’achat de véhicules, de l’ouverture ou de la fermeture de lignes, de la fréquence et de l’emplacement des stations, incombera aux compagnies de transports et à elles seules.

Modernisation des routes

• Certains avancent que le problème des embouteillages sur les routes d’Israël est incommensurable et que la seule solution réside dans la modernisation de l’infrastructure ferroviaire.

• L’examen de la « carte des embouteillages » a prouvé qu’il ne s’agissait que d’une liste restreinte de routes qui poseraient problème. La solution est l’élargissement des voies, là où cela est possible (tel que cela a déjà été fait sur le périphérique Ayalon entre l’échangeur KKL et Glilot) en améliorant considérablement la circulation routière sur ce tronçon.

• On pourrait construire un deuxième étage de route dans les endroits où l’élargissement de voie serait impossible, comme cela a été réalisé dans la ville japonaise de Kuba, à Chicago au États-Unis et dans de nombreux endroit à travers le monde (même les Iraniens ont élevé un deuxième étage de voies).

Véhicules privés et pollution de l’air

• L’argument fréquemment évoqué lors du débat sur l’utilisation des transports public face aux véhicules privés est que les véhicules individuels causent une pollution plus importante. Cet argument est erroné car les véhicules neufs ne dégagent pratiquement aucun produit polluant dans l’air.

• Aux États-Unis, bien que le taux de motorisation soit relativement élevé, (environ 0,8 voiture en moyenne par personne), le niveau de pollution de l’air est bien plus bas qu’en Israël (0,365 véhicule par personne).

• Le nombre grandissant de véhicules privés n’est pas un facteur important de pollution. Celle-ci est causée principalement par les véhicules défectueux et l’essence combinée avec des huiles – phénomène que l’on retrouve fréquemment dans les pays pauvres.

Réduction des impôts et de la bureaucratie imposés aux propriétaires de véhicule

• Imposition sur les véhicules aujourd’hui : frais de douane de 83% majorés de la TVA (la TVA s’applique non seulement au prix de la voiture mais aussi au montant des droits de douane), soit 114% au total, plus la taxe annuelle élevée, elle aussi.

• La taxe sur le carburant composée du « droit d’accise » de 3,05 shekels le litre + TVA (qui s’applique également au « droit d’accise », soit 252% de taxe).

• Zehout interviendra en faveur de la baisse de cette imposition trop élevée et en particulier, pour la suppression de la taxe prélevée par l’Autorité de radiodiffusion (radio) dont le montant est de 153 shekels par an, et qui n’a rien à voir avec le transport.

• Zehout étudiera la nécessité du contrôle technique annuel en éliminant les clauses qui ne se rapportent pas à la sécurité.

Concurrence et modernisation dans les transports

• L’ouverture de la concurrence dans les secteurs des ports maritimes et de l’aviation est une tendance positive que nous devons appliquer au transport routier.

• Toute entreprise pourra assurer des services de transports publics, à ses frais, comme toute autre entreprise et l’État n’interviendra principalement que dans l’homologation en matière de sécurité comme pour tout autre véhicule en Israël.

• Les autres entreprises de chauffeurs privés

 seront admises en Israël et, en parallèle, l’imposition élevée sur les taxis sera réduite afin de leur permettre une concurrence loyale.

• Dans le cadre de la lutte contre les accidents de la route, Zehout se chargera d’autoriser l’utilisation de véhicules autonomes sans conducteur, tel que cela a été fait au Michigan en novembre 2016, sous réserve de leur conformité sécuritaire.

• En outre, nous tâcherons d’augmenter le budget consacré aux routes à haut risque afin que les erreurs des conducteurs aient des conséquences moins graves.

L’aviation

• Aux États-Unis, contrairement à Israël, il existe des aéroports à usage militaire-civil.

• Comme dans l’Arizona où la ville de Tucson est la « capitale de l’aviation » des États-Unis de par son emplacement dans une région principalement désertique, le Néguev doit devenir la capitale de l’aviation en Israël.

• L’aéroport de Nevatim pourra être transformé en aéroport civil-militaire, similaire au modèle existant à l’aéroport international de Tucson en Arizona et il complétera l’aéroport Ben Gourion.

Le logement

• L’un des objectifs de Zehout est de fournir à chaque israélien adulte, gagnant un salaire moyen, d’accéder à la propriété sans être lié au remboursement d’un prêt tout au long de sa vie.

• Afin de concrétiser ce projet, Zehout s’attachera à supprimer les trois principaux obstacles qui freinent la construction résidentielle en Israël et font grimper les prix à un niveau intolérable :

  1. Le monopole – la majorité des terrains constructibles (93%) est détenue par un seul et même « propriétaire » – l’État.

L’Administration foncière d’Israël débloque les terrains avec parcimonie et des taxes excessives qui entraînent une élévation ahurissante et constante des prix sur les terrains constructibles en Israël.

  • La bureaucratie : les démarches de planification et d’obtention de permis de construire peuvent durer des années et coûtent cher.
  • Le gel – Depuis plus de vingt ans, depuis que Rabbin, Peres et Netanyahu ont reconnu « le peuple palestinien », les différents gouvernements d’Israël ont endigué ou paralysé les nouvelles constructions au centre du pays – en Judée-Samarie et même à Jérusalem.

Comment résoudre la crise du logement ?

• Les terres appartiennent aux citoyens et non à l’État. Zehout démantèlera l’Administration foncière d’Israël et remettra les terres disponibles au contrôle des citoyens.

• L’affectation des terres et les restrictions de construction seront définies par la communauté locale. Les communautés de propriétaires de terrains seront aptes à déterminer s’ils seront affectés à des fins industrielles, commerciales, résidentielles ou agricoles.

• On ne verra plus des terres mal utilisées, voire non exploitées en prévision d’un changement d’affectation.

Diminution des restrictions bureaucratiques – Le processus d’obtention du permis de construire sera raccourci et simplifié considérablement et les nombreux obstacles de la réglementation seront supprimés ou transférés au niveau local (conseil local ou communauté). Les organismes de régulation seront éliminés ou réduits. Il s’ensuivra que le processus de construction sera plus simple, plus rapide et plus rentable pour les promoteurs et le public.

• Pleine souveraineté en Judée-Samarie – Avec la mise en place de la souveraineté, le gel de la construction sera supprimé ainsi que toutes les restrictions et les pouvoirs spécifiques à la Judée-Samarie. Nous pourrons alors bénéficier d’une construction libre au cœur de notre pays.

Le programme de Zehout pour surmonter la crise du logement

Réduire l’implication des institutions gouvernementales dans le domaine foncier est le schéma de la nouvelle ère du marché du logement en Israël.

• Le nouveau concept qui conduira à la réduction du prix des logements et l’amélioration de la qualité de la vie du citoyen israélien conduira à un équilibre entre l’offre et la demande. Il comprend trois parties :

• Réformes dans le domaine de la construction focalisées sur la construction urbaine.

• Réformes dans le domaine foncier.

• Suppression et réduction des entités de réglementation dont l’activité sera superflue dans le modèle proposé.

Sixième partie – La liberté du citoyen et la sécurité intérieure et extérieure

Première partie : La liberté du citoyen et la sécurité intérieure

Le Commandant de la police locale – un représentant élu

Le parti Zehout remettra à la communauté le droit de choisir les commandants de la police qui seront à leur service. Le commandant élu introduira auprès de la population le principe selon lequel la police œuvre en faveur des citoyens et en leur nom.

Les commandants souhaitant être réélus,devront s’assurer que leurs subordonnés se comportent correctement envers les citoyens et veillent à préserver leurs droits.

• En conséquence, les relations police-citoyen ne pourront que s’améliorer, tout comme leur coopération.

Élimination de la violence policière

• Dès lors que les commandants des commissariats locaux seront élus par les habitants, leur attitude envers les citoyens changera. Les commandants de police locale veilleront à ce que leurs subordonnés traitent les citoyens avec courtoisie et professionnalisme.

• Parallèlement à cela, la surveillance et les sanctions contre la violence des forces de police contre les citoyens seront renforcées. Les policiers ayant accompli des actes de violence seront soumis à des peines dissuasives et exposés au paiement de l’indemnisation des victimes, de leur propre poche.

Suppression de la base de données biométrique

• L’établissement d’une banque de données biométrique centrale affectera inexorablement la vie privée et la liberté du citoyen israélien.

• La sécurité ne justifie en rien l’établissement d’une banque de données. Le problème de falsification de papiers d’identité peut être réglé par des cartes intelligentes qui contiennent une synthèse de données biométriques cryptées sans pour autant avoir recours à une banque de données centrale.

Le parti Zehout supprimera aussitôt la loi sur la biométrie et, notamment, la banque de données biométrique dans le but de respecter la vie privée et la liberté du citoyen.

Plus de persécution pour les consommateurs de cannabis

On peut compter en Israël des milliers de consommateurs de cannabis actifs et plus d’un millions de citoyens qui ont consommé du cannabis une fois au moins. Le cannabis n’est pas plus dangereux ni addictif que d’autres produits en vente libre, tels que l’alcool ou le tabac.

• Il n’y a aucune justification au nombre du personnel et des ressources mobilisées par la police pour les opérations contre le cannabis, opérations dont le coût pour le contribuable israélien s’élève à des millions de shekels chaque année.

• De plus, il n’y a aucune justification à punir des utilisateurs de cannabis n’ayant nuit à personne, ni de les reconnaître coupables d’infractions pénales.

Zehout propose la légalisation totale et contrôlée du cannabis, conforme aux restrictions sur la vente d’alcool et similaire à celles des pays où le cannabis est légal.

• L’usage privé de cannabis et de ses composants, sa culture non commerciale, sa détention ou acquisition ne seront pas considérés comme un délit. L’âge minimum pour l’achat de cannabis sera 21 ans.

• La vente ou la fourniture de cannabis à un individu âgé de moins de 21 ans sera considérée comme une infraction pénale, tout comme la fourniture ou la vente d’alcool à un mineur.

• La vente de cannabis et de ses composants sera interdite sur les lieux de divertissement et sanctionnée par une amende.

• Toute entreprise désireuse de vendre ou de cultiver du cannabis ou ses composants, devra demander un permis d’exploitation.

Incarcération des ennemis au lieu de la détention administrative pour tous

Israël refuse de reconnaître qu’il se trouve en guerre contre des ennemis qui tentent d’affaiblir sa souveraineté ou de l’anéantir. Par conséquent, Israël considère ses ennemis comme des criminels et les traite via son système juridique.

En raison de cette anomalie, le pays a pris l’habitude d’avoir recours à un outil appelé la détention administrative par laquelle les suspects sont privés de leurs droits fondamentaux. Le recours à la détention administrative permet à l’État un pouvoir abusif et viole les droits de l’individu.

• Zehout interdira le recours à la détention administrative. L’État d’Israël reconnaîtra formellement être en guerre et apprendra à distinguer les ennemis et les criminels.

• Les ennemis seront incarcérés ou sanctionnés différemment selon les circonstances, comme il est d’usage dans le droit de la guerre.

• La captivité ne sera pas un moyen de sanction. Les détenus bénéficieront d’un traitement conforme à leur statut de prisonnier.

• Les criminels de guerre seront jugés de leurs crimes par un tribunal militaire.

• Les criminels seront jugés devant une cour pénale et punis en conséquence.

Le droit au port d’arme

• Le droit à la légitime défense est un droit fondamental.

• Zehout estime que le droit au port d’arme résulte directement du droit à la légitime défense.

• En temps réel, à partir du moment où l’individu détecte un danger jusqu’à celui où les forces de sécurité arrivent sur les lieux, l’individu doit assurer sa protection et celle de son entourage. Tous les moyens nécessaires doivent donc être disponibles.

• Le premier pas dans l’application de ce principe est de permettre aux militaires démobilisés, et qui n’ont aucun antécédent de violence, ni handicap physique ou mental connu, de porter une arme pour leur auto-défense, sous réserve d’une formation au maniement des armes à feu.

• En parallèle, nous mettrons au point un programme d’attribution de permis pour les armes à feu à tout citoyen israélien.

• Les criminels ayant des antécédents de violence ne seront pas autorisés à détenir un permis d’armes à feu.

Deuxième partie – La sécurité de l’État d’Israël

Concept de sécurité nationale : Le concept de victoire décisive remplacera la politique qui consiste à subir souvent sans réaction l’agressivité de l’ennemi et les « cycles de violence »

• Le système de sécurité n’a pas réussi à préserver le niveau de sécurité auquel nous avions été habitués avant l’accord d’Oslo: protéger la population civile contre la guerre. Cet échec nécessite une révision fondamentale.

• L’école partisane de « l’acceptation » de la violence de l’ennemi remplacé l’école partisante de la « victoire décisive », et toute tentative d’inverser la situation menace la carrière des membres d’une large élite, construite autour d’une industrie de la « paix » des accords d’Oslo.

• La vocation de Tsahal n’a qu’un seul objectif : créer un moyen de dissuasion redoutable pour contrer les agressions perpétrées envers l’État d’Israël, et si l’effet dissuasif ne suffisait pas, vaincre l’ennemi plus rapidement en limitant le nombre des victimes israéliennes.

• Nous sommes en droit d’exiger de Tsahal de concentrer ses forces sur l’essentiel et de fournir une contrepartie à l’énorme capital qui y est investi.

• Tsahal doit restaurer les valeurs selon lesquelles nous devons gagner la bataille et détruire l’ennemi – un monde de valeurs perdues depuis les accords d’Oslo.

• La perte du sens de la victoire décisive a conduit les hauts commandants militaires à, plutôt que de laisser au pouvoir politique les décisions en matière de sécurité pour ensuite les appliquer, à faire exactement le contraire.

• L’illustration ultime de ce comportement est apparue lorsque le chef d’état-major adjoint, le général Yair Golan, lors d’un discours à l’occasion de la Journée de la commémoration de la Shoah, a comparé la société et l’armée israélienne à la société allemande à la veille de la montée du nazisme et a mis en garde contre un développement similaire.

La construction d’une armée efficace et triomphante passe avant tout par la restauration des valeurs de l’armée. Ce n’est que sur des bases morales solides que nous pourrons :

• Mettre au point une stratégie de combat pertinente et en déduire des tactiques de combat appropriées ainsi qu’un soutien moral et juridique total pour nos soldats.

• Recruter uniquement les soldats dont nous aurons réellement besoin, leur attribuer un salaire décent et conforme à la conception d’une armée volontaire que Zehout va promouvoir, ce qui nous permettra d’offrir une formation professionnelle complète conforme aux impératifs opérationnels dans chaque secteur et chaque corps d’armée.

• Configurer l’objectif de lutte pour vaincre l’ennemi. Dans ce cadre, l’ennemi sera défini comme étant des personnes et des organisations ou des pays, plutôt que des moyens de combat terroristes tels que les tunnels et les roquettes.

• Lorsque le combat n’aboutit pas à une victoire, la guerre n’est pas finie ; lorsque la guerre n’est pas finie, la paix ne peut être envisagée.

Le modèle de recrutement de Tsahal : vers une armée professionnelle volontaire

• Les immenses progrès dans la technologie militaire ont modifié aussi la « demande » ainsi que l’ « offre » du personnel de Tsahal.

• Tsahal a besoin d’individus de qualité qui devront suivre une formation professionnelle de longue durée qui comprend un service dans l’armée de carrière d’une ou de plusieurs années.

• En raison des changements dans les besoins de l’armée, de plus en plus de mobilisés ne sont pas vraiment utiles à Tsahal qui doit cependant les entretenir durant deux ou trois ans, à des postes non essentiels. Il s’agit d’un chômage caché à grande échelle.

• Notre vison est de réduire le temps de service obligatoire pour tous, à la période des classes exclusivement.

• Les soldats souhaitant continuer à servir dans une armée professionnelle pourront  déposer une candidature et l’armée sélectionnera les éléments dont elle aura réellement besoin.

• Les recrues recevront un salaire respectable, dérivé du salaire national moyen. Ils bénéficieront d’une formation de qualité, un équipement avancé, une formation universitaire et pourront jouir d’un statut social élevé.

• Afin de ne pas ébranler trop rapidement le système de recrutement de Tsahal et risquer de mettre notre existence en danger, les changements décrits se feront progressivement, au moyen d’un processus qui s’étendra sur quelques années, en pleine coordination avec Tsahal et avec toutes les précautions nécessaires.

La menace iranienne

 Le risque pour Israël de perdre la légitimité de son existence

• La possession par l’Iran d’armes nucléaires signifie que ce pays a la capacité de détruire les villes israéliennes et d’exterminer leurs habitants.

• Cependant Israël poursuit l’acquisition d’armes offensives et défensives, et agit avec sagacité et créativité afin de retarder le programme nucléaire iranien. Cependant, Israël n’est pas parvenu à éliminer le danger comme il avait pu le faire précédemment.

• La nucléarisation de l’Iran causera inévitablement une accélération de la course aux armements nucléaires dans l’ensemble du Moyen-Orient et la menace contre Israël s’en trouvera accrue. Le Moyen-Orient est à présent inondé d’armes de plus en plus sophistiquées, et dans un avenir proche, il le sera peut-être par des armes nucléaires.

Cependant, le danger réel réside dans le processus de délégitimation du droit même d’Israël  à exister en tant qu’État juif.

• L’Iran nous a explicitement menacés d’anéantissement, sans réaction tangible de notre part. Et le monde s’habitue à nouveau à l’idée qu’Israël pourrait être éliminé.

• La Shoah n’a pas débutée par l’assassinat des Juifs mais par la délégitimation de leur existence dans les discours haineux d’Hitler, au cours desquels il préconisait explicitement l’extermination des Juifs d’Europe.

• «La doctrine Begin» dit clairement: «En aucun cas, il ne sera permis à l’ennemi de développer des armes de destruction massive contre notre peuple. Nous défendrons les citoyens israéliens en tout temps, et par tous les moyens à notre disposition.».

• Au lieu d’agir contre cette menace, Netanyahou a travaillé avec diligence pour transférer vers le reste du monde, la responsabilité d’Israël  à défendre son existence. Il a ainsi sapé le statut d’Israël en tant qu’État souverain. Et comme il fallait s’y attendre, le « Monde » a choisi de ne pas agir en notre faveur.

• Les dirigeants israéliens s’habituent -et avec eux, nous et l’opinion mondiale- à ce qu’Israël n’agisse pas sans obtenir le “feu vert” du concert des nations. Il en est ainsi non seulement dans le domaine nucléaire, mais aussi à propos de la bande de Gaza et du Liban.

 Élimination et dissuasion des dirigeants ennemis

•Pendant une guerre, la cible principale, c’est l’ennemi. Pas les armes qu’il emploie.

• L’ennemi, c’est celui qui veut nous détruire, celui qui pour y parvenir, usera de toute les ressources en sa possession pour le développement et l’acquisition d’armes de destruction. Le régime iranien est notre ennemi.

 « L’aide » militaire américaine et son prix :
•Le montant annuel de l’aide américaine en 2014 était égale à un pour cent (1,0%) du PIB d’Israël, et ce chiffre ne cesse de diminuer.

Au vu de son montant, Israël pourrait certainement s’en passer.
• Mais le coût de cette aide sur notre liberté d’action, notre audace à entreprendre, notre liberté d’expression, notre économie, et surtout son coût en victimes humaines dépasse de loin sa valeur réelle.

•  Actuellement cette soi-disant « aide » sert d’avantage les agendas politiques et économiques américains, que les intérêts israéliens. Aujourd’hui ses effets se font ressentir par une dépendance sur le plan politique et sécuritaire, affecte notre sécurité, déprime notre économie et encourage la corruption.

Septième partie – Le programme politique

Toile de fond du programme politique : Introduction – Pourquoi un processus politique est-il nécessaire ?

La sécurité des citoyens d’Israël

• De nombreuses personnalités publiques prétendent qu’un accord politique est essentiel à la sécurité des résidents israéliens mais leur volonté de sacrifice « pour la paix » indique que le dossier de la sécurité n’est semble-t-il pas leur principale préoccupation.

Il n’y a pas de problème démographique

• La démographie ne constitue plus un problème. À l’encontre des nombreux sondages publiés, la femme de Tel Aviv a plus d’enfants que sa voisine de Ramallah, même en faisant abstraction de l’immigration et de l’aliya. La majorité juive entre le Jourdain et la mer se maintiendra, voire grandira.

• Entre 12000 et 16000 habitants de la Judée-Samarie la quittent chaque année, uniquement via le Pont Allenby. Il s’agit en grande majorité de jeunes.

Il n’y a pas de problème « palestinien »

• L’identité « palestinienne » a été créée de façon artificielle en réaction au sionisme.

• Il n’existe pas de nation « palestinienne ». Il y a une nation arabe qui n’accepte pas la souveraineté juive dans aucune partie de la terre d’Israël.

• La solution au « problème palestinien » ne résoudra pas le fond du conflit : leur opposition à toute souveraineté juive en Israël.

La « pression internationale » ne constitue pas un problème

• La réalité nous apprend que le « processus de paix » augmente la pression internationale exercée sur Israël et non l’inverse. Cette pression ne peut donc constituer un prétexte à l’existence de ce « processus de paix ».

• L’histoire nous a appris plus d’une fois que lorsqu’Israël refuse de renoncer à des choses vitales pour lui et sa sécurité, ce sont justement les États-Unis qui font finalement marche arrière sans rien nous demander en retour.

Le processus politique n’apporte rien à l’économie

Comme l’ont montré les recherches de Zehout, le coût total des Accords d’Oslo pour le contribuable israélien s’élève aujourd’hui à plus d’un trillion de shekels. Le « processus de paix » est très lourd pour l’économie israélienne.

 Quel est le véritable objectif des Accords d’Oslo et de leurs successeurs ?

  • Le but du « processus de paix » est la recherche de la légitimité de l’identité israélienne aux dépens de son identité juive.

C’est ainsi que présente les choses l’architecte défunt des Accords d’Oslo en personne, le Dr. Ron Pundak : ” Je désire la paix en faveur de l'”Identité israélienne”. C’est un moyen à utiliser afin de faire évoluer Israël d’une ère à une autre. La préférence de cette identité par rapport à la “Judaïcité”, permettra d’instaurer le nationalisme juif, l’épanouissement de la culture israélienne, la scission entre l’État et la religion et d’accorder l’égalité totale aux minorités arabes en Israël”.

La paix ne débutera pas avant que la guerre ne prenne fin

  • La crise identitaire qui nous frappe suscite une situation dans laquelle le terme “victoire” ne fait plus partie de notre lexique quotidien.
  • L’inhérence de ce complexe d’infériorité s’exprime clairement à travers le slogan : “Les territoires en échange de la paix”. Depuis l’aube des temps, le camp des vainqueurs a toujours été celui qui a proposé l’armistice en échange des biens de l’ennemi.
  • L’expulsion des Juifs de leurs foyer est devenue légitime, cependant gare à celui qui proposera d’en faire de même à l’égard des Arabes – et à juste raison ! La perte de la notion de justice aux yeux de l’État le conduit à bafouer les droits les plus élémentaires de ses citoyens.

L’objectif de notre programme politique : L’établissement d’une structure politique garante de l’identité juive de l’État d’Israël.

Principes :

  • La Terre d’Israël – c’est notre terre.

La Terre d’Israël est la propriété exclusive du Peuple Juif, en vertu de notre attachement envers elle de génération en génération, fort de la décision du Créateur, D-ieu d’Israël.

  • Respect des Droits de l’Homme : Nous avons le devoir de veiller au respect des droits de tous les habitants du pays, consentants aux termes du premier principe et désireux de vivre avec nous en paix.
  •  Droits de l’Homme et droits du citoyen : Il existe une différence entre les Droits de l’Homme et les droits du citoyen. Les droits de l’Homme lui sont attribués à sa naissance par Son Créateur, c’est pourquoi, nul n’a le privilège de les abroger. Toutefois, la citoyenneté est accordée par un État – selon des critères humains, c’est pourquoi celle-ci peut être résiliée par l’Etat à son propre gré.

La question de la citoyenneté – éclaircissement

  • Le souci démographique est révolu. Il est encore possible d’annexer la Judée et la Samarie à l’État d’Israël et d’accorder la citoyenneté à tous les habitants arabes de ces régions.
  • Notre opposition à accorder le droit de vote automatique – aux non-juifs, est une opposition de principe. L’État d’Israël fut créé en tant qu’État Juif. La revendication selon laquelle l’application de la souveraineté exige l’accord de la citoyenneté n’est aucunement justifiée.
  • Les États-Unis, par exemple, ont imposé leur souveraineté à Porto-Rico et dans d’autres territoires, sans pour autant, selon leur bon jugement, accorder le plein droit de vote aux résidents.
  • Il devrait en être de même (et bien plus) pour Israël, qui a vu le jour dans un seul et unique but – établir un État destiné au Peuple Juif sur la Terre d’Israël. Rien n’empêche Israël de ne pas accorder le droit de vote à la Knesset tout en proposant le statut de résident permanent, avec tous les droits que cela comporte, à la population arabe de Judée-Samarie consentante à la souveraineté de l’État d’Israël.

Les étapes du programme politique :

  1. L’abrogation des Accords d’Oslo
  2. L’État d’Israël décidera puis informera officiellement l’Autorité Palestinienne et les membres du Quartet que les Accords d’Oslo, ainsi que les mesures en découlant, sont désormais nuls et non-avenus. Le statut juridique en place en Judée, Samarie et la Bande de Gaza est rétabli ainsi qu’il l’était à la veille de la signature de ces accords.
  3. Proposition à tous les terroristes de se replier avec dignité
  4. Israëlproposera à chaque personne de Judée-Samarie s’opposant à vivre sous la souveraineté israélienne, de se retirer avec ses armes et sa famille en toute dignité, ainsi qu’il l’a été proposé aux organisations terroristes lors de la Première Guerre du Liban.
  5. Retour du contrôle militaire et de la sécurité aux mains d’Israël dans la totalité du territoire
  6. Les forces de sécurité reprendront le contrôle complet du terrain en Judée, Samarie et la Bande de Gaza. Lors de la reprise de contrôle et par la suite, tous les éléments terroristes encore présents seront éliminés, bannis ou capturés.
  7. Application de la souveraineté israélienne
  8. La souveraineté israélienne sera établie immédiatement au sein des territoires libérés. Les symboles témoignant de cette souveraineté apparaîtront dans toute la Judée, la Samarie et la Bande de Gaza.
  9. Chaque citoyen israélien pourra circuler librement dans les aires publiques.
  10. En premier temps, les habitants arabes obtiendront un certificat israélien de résidence temporaire.
  11. Choix personnel d’alternatives
  12. Après la mise en place de la souveraineté, chaque habitant ayant atteint l’âge majeur pourra choisir entre trois options : une “Bourse d’émigration”, la résidence permanente ou la citoyenneté. Personne ne sera forcé de décider sur le moment et ce choix lui sera acquis dans le futur.

Première alternative : une “Bourse d’émigration” généreuse accordée aux intéressés.

  • Les intéressés pourront vendre leurs biens rapidement, simplement et rentablement.

• 60% de la population arabe en Judée-Samarie cherche à émigrer – ce qui correspond à un total d’environ 170.000 ménages.

• Le prix total des “Bourses d’Immigration” coûtera à Israël beaucoup moins que ce que lui coûte les Accords d’Oslo chaque année (environ 10% du budget national).

• Israël aidera à localiser les États prêts à les accueillir et participera à la recherche d’emplois.

Seconde alternative – statut de résident permanent

• Ce statut sera accordé en échange d’une allégeance manifeste à l’État d’Israël en tant qu’État du Peuple Juif. Les résidents permanents seront en mesure de se déplacer librement et de travailler dans tout le pays et de jouir des droits accordés en vertu du statut de résident permanent.

• Les seules différences qui demeureront entre eux et les citoyens ordinaires se limiteront à l’obligation du service militaire et au droit de vote.

Troisième alternative – obtention de la citoyenneté israélienne

• Un processus à long terme pour l’obtention de la citoyenneté israélienne sera mis en place. Dans le cadre de ce processus, les candidats devront effectuer un service militaire ou national, et plus généralement lier leur sort avec celui de l’État d’Israël, ainsi que le font les populations Druzes et Tcherkesses.

• Deux alternatives supplémentaires s’ajoutent à celles présentées ci-dessus :

• Immigrer sans l’aide d’Israël.

• Ceux qui s’opposeront à Israël, seront expulsés, arrêtés ou éliminés, et leurs biens seront saisis.

Encouragement de l’Aliya et solution au problème du logement, rencontré par les jeunes couples

• L’achèvement du conflit et la possibilité d’obtenir des terres, devrait encourager l’Aliya et accélérer l’implantation juive en Judée-Samarie.

• Il n’y aura plus de « colonies », et l’anomalie juridique dans laquelle des centaines de milliers d’Israéliens vivaient depuis des décennies “en dehors d’Israël”, tout en vivant au cœur même de la Terre d’Israël, sera révolue.

• Le changement d’orientation politique dans le pays, va rapidement apporter un changement profond dans la composition de la population de Judée et Samarie.

                        Appréhensions concernant le programme politique

Un nouveau point de vue soulève toujours des inquiétudes. Nous allons aborder une par une les appréhensions partagées par les personnes qui prennent connaissance pour la première fois du manifeste du mouvement “Zehout”.

La pression exercée par les États-Unis

• Lorsque les dirigeants d’Israël mettent les intérêts d’Israël en premier plan, le gouvernement américain suit – ce fait a été souvent constaté sur le terrain.

• En ce qui concerne les questions essentielles telles que la souveraineté israélienne à Jérusalem, Israël ne doit pas et ne peut pas succomber à la pression extérieure.

Le soutien financier américain

• L’hypothèse selon laquelle Israël dépend des bonnes grâces des États-Unis est dénuée de tout fondement : Aujourd’hui, l’intégralité de ce soutien est militaire – environ 3,5 milliards de dollars par an – et ne constitue environ qu’uniquement 3% du budget national – soit 1 % du PNB.

• Le “soutien” américain est en fait un approvisionnement monétaire en faveur de sa propre industrie militaire, au détriment des intérêts économiques et de la sécurité d’Israël.

• L’abolition de ce “soutien” est nécessaire. Cette résolution est économiquement parfaitement réalisable, et juste du point de vue de la sécurité.

Le boycott européen

• Le boycott européen résulte principalement de la renonciation à la justice israélienne . Le boycott exercé par les institutions européennes n’a fait que s’aggraver au fur et à mesure de la progression du processus de paix.

• Israël s’attend toujours à des actes de reconnaissance de la part de l’Occident en faveur des concessions accordées aux “Palestiniens”. La réalité s’avère être totalement opposée. On peut se permettre de dire qu’une politique inverse suscitera par conséquent, une réaction toute aussi inverse.

• Le retour à la primauté de la justice israélienne sera sûrement contesté, mais les nations sensées finiront finalement, par soutenir le camp des justes.

• Le “boycott” est essentiellement appliqué par des institutions privées. L’intérêt des Européens consiste à maintenir de bonnes relations commerciales avec nous, et la menace d’un boycottage n’est pas concrète.

• Il est important de rappeler qu’un État d’Israël juste, en paix avec son identité juive, peut tout aussi bien boycotter ceux qui la boycottent.

Le Droit International

• Un comité dirigé par l’ancien juge de la Cour suprême Edmond Lévy, a clairement formulé et déterminé une approche juridique : la région de Judée et Samarie a été reconnue comme une zone réservée à l’intention d’un État juif, et elle n’a d’autre souverain que ce même État.

• La position de la Commission était censée être adoptée officiellement par le gouvernement israélien, instigateur de cet examen juridique. Les considérations ordinaires ont empêché le gouvernement de prendre cette mesure publiquement. Cependant, si telles sont les conclusions au regard d’un territoire soumis à une juridiction militaire boiteuse, il va de soi qu’elles s’appliquent dans le cas d’une annexion complète, sans équivoque et réglementée de la Judée-Samarie.

Où iront les volontaires à l’émigration ?

• Au sein des enquêtes publiées par les “Palestiniens” eux-mêmes, on constate qu’une vaste partie de la population est d’accord et prête à émigrer, mais qu’elle ne dispose pas des moyens financiers nécessaires pour le faire. Nous fournirons cet apport aux émigrants.

• Nous traversons actuellement une ère de migration mondiale de population arabe à destination de pays tels que le Chili (un demi-million de Palestiniens), les États-Unis, l’Argentine et le Brésil. Un grand nombre de pays seront heureux et préféreront accueillir des immigrants en provenance de Gaza possédant une ” Bourse d’immigration ” destinée à faciliter leur intégration, plutôt que des étrangers démunis de biens et n’ayant aucune connaissance du mode de vie occidental.

“État d’apartheid”

• La distinction entre “citoyenneté sur une base nationale” et “citoyenneté sur une base territoriale” place Israël à la même enseigne que de nombreuses démocraties avancées et n’a rien à voir avec l'”apartheid”. Il existe une distinction entre les Droits de l’Homme et les droits du citoyen.

• Le peuple d’Israël est retourné vers son ancienne patrie afin de créer un État juif. Les idéaux selon lesquels nous voulons diriger ce pays, sont des moyens et non des fins.

• Si l’octroi de la citoyenneté à d’autres nationalités venait menacer l’identité juive d’Israël – Israël est dans le droit de refuser l’accord de ce privilège à ces mêmes minorités.

La politique étrangère d’Israël

• La politique étrangère devra représenter l’image d’Israël différemment : Israël devrait être l'”État du Livre” et transmettre un message vertueux à l’ensemble de l’humanité.

• La politique étrangère d’Israël fonctionnera selon les principes suivants :

Coopération et développement – Israël s’efforcera de développer les relations commerciales et une coopération économique, technologique et culturelle avec tous les pays du monde. Le succès d’un pays ne doit pas se faire au détriment de l’autre.

Le respect de la souveraineté nationale – Israël respectera le droit des nations et des peuples à définir le type de régime politique qui leur convient.

Réciprocité – Israël exigera le respect de sa souveraineté. L’interférence de pays étrangers envers la politique interne du pays, entraînera une réaction en conséquence.

Symbole de moralité – Israël condamne les violations des Droits de l’Homme dans le monde et s’emploiera à réduire la coopération avec les régimes qui violent ces droits.

L’État du peuple juif – Israël encouragera l’Aliya individuelle, familiale et communautaire afin d’accomplir la prophétie du Retour à Sion.

Jérusalem – Objectifs et politique

• Jérusalem est l’axe identitaire et la raison d’être de l’État d’Israël.

• Jérusalem appartient à la nation tout entière, et pas seulement à ses habitants. Ainsi, Jérusalem sera sujette à un programme de planification et à des décisions législatives destinées à préserver le caractère singulier de la capitale et tant que Ville Sainte et comme siège de la souveraineté israélienne.

Planification stratégique

• La vision stratégique du développement restituera à Jérusalem sa place privilégiée en tant que « cœur du pays » et de pôle de pèlerinage international, comme il le fut dans le passé.

• Jérusalem, déchirée entre les populations juives et arabes, négligée en termes d’infrastructures, située à l’intersection des intérêts du monde entier, nécessite un intérêt digne de son prestige, à la fois visionnaire et de grande envergure.

• Il est temps pour nous de nous sentir les maîtres de la capitale et de nous comporter en conséquence. Jérusalem nous appelle.

La métropole de Jérusalem

• Si le programme politique de Zehout venait à se réaliser, il deviendrait possible d’arrêter d’asphyxier la ville avec des kilomètres de murs et de clôtures – La menace pour la sécurité sera révolue.

• Il est possible de développer, voire même de doubler, le territoire municipal de Jérusalem en direction de l’est et du nord, et d’accorder à la ville de vastes terrains de construction afin d’y bâtir de nouveaux quartiers dotés d’une infrastructure moderne.

• Jérusalem métropolitaine devrait inclure Bethléem et Goush Etzion au sud, Beit Shemesh et Modiin à l’ouest, Ramallah, au nord, et Maalé Adoumim et Jéricho à l’est.

Infrastructures stratégiques : Route périphérique métropolitaine

• Il est urgent de promouvoir la construction d’une ceinture périphérique autour de Jérusalem, dont la fonction sera de tracer le pourtour extérieur de la ville, et ainsi la connecter aux centres urbains environnants, et inversement.

• La route passera par Ma’alé Adoumim à l’est de Jérusalem, Bethléem et le Goush Etzion au sud, puis s’acheminera à l’ouest vers Mévasseret Tsion, pour fermer la boucle avec Guivat Ze’ev, Névé Ya’akov et Kfar Adoumim.

Piste d’atterrissage pour vols internes et aéroport international

• La piste d’atterrissage d’Atarot sera rouverte et élargie, et un aéroport international sera bâti dans la vallée d’Horkania, située à l’est de la ville.

• L’aéroport desservira régulièrement la ville, et permettra en particulier de faire face aux périodes durant lesquelles le tourisme et le pèlerinage battent leur plein, ce qui nécessite de traiter bien plus de passagers que dans les périodes ordinaires.

• Une population de deux millions justifie la construction d’un aéroport international près de la ville, surtout s’il est question d’une ville touristique très visitée. Aujourd’hui, il y a environ 2 millions d’habitants à Jérusalem, ce qui correspond à l’ensemble de la population de Goush Dan (Centre du pays).

Amélioration de la route de la Montagne et celle de Jérusalem-Goush Dan

• Des mesures stratégiques de grande envergure doivent être mises en œuvre aussi rapidement que possible afin de mettre terme au frein de croissance naturelle dont souffre Jérusalem métropolitaine en raison d’infrastructures d’accès désuètes. Ces mesures sont détaillées en long dans le cadre du chapitre consacré à la planification stratégique en Judée-Samarie.

Les routes de Jérusalem-Est et l’accès à la Vieille Ville

• Les infrastructures d’accès à Jérusalem-Est sont pour la plupart extrêmement défectueuses, au point d’en empêcher le développement. Cette situation ne permet pas la concrétisation du potentiel touristique et le libre accès à un nombre important de pèlerins dans la Vieille Ville. Dans de telles conditions, il est impossible de faire des faubourgs de la Vieille Ville, le centre du pouvoir de la capitale. Ces deux problèmes doivent être résolus.

Le district gouvernemental : L’emplacement actuel des institutions de fonctions publiques, de la Knesset et du siège de la Cour suprême à l’ouest de la ville est conséquent à la division de la ville.

• Un processus à longue échéance d'”évacuation-compensation” des résidents à proximité des flancs du Mont sera mis en œuvre afin de permettre le transfert des institutions maîtresses du gouvernement, symboles de la souveraineté de l’État, à proximité de la Vieille Ville et du Mont du Temple.

Accueil des pèlerins : Chaque année, un million et demi de touristes visitent Jérusalem. Selon le taux de croissance actuel, l’industrie du tourisme devrait doubler de volume d’ici les deux prochaines décennies.

• Le développement et la construction de Jérusalem, au titre de pôle d’attraction spirituel, devrait doubler et même tripler le nombre de touristes et de pèlerins en provenance du monde entier.

Le Cœur de la ville – Le Mont du Temple

“Celui qui contrôle la montagne – contrôle le pays ” – Ouri Tzvi Greenberg

• Le Mont du Temple est le lieu le plus saint au monde. Le Mont du Temple est le cœur même du pays. Il existe une corrélation intime entre l’abandon de cette montagne sacrée et l’atteinte à la légitimité d’un État juif en tant que tel.

• Nous sommes responsables de notre infidélité envers le Mont du Temple. Toutefois cette conduite n’a pas empêché la guerre, bien au contraire, elle en est la source.

• La stratégie des gouvernements israéliens consiste à se dérober de l’exercice de la souveraineté sur le Mont et à attendre que la résolution du “problème” survienne dans les prochaines générations. Cela a conduit à la dépréciation actuelle du statut de la ville, le retour de facto à la division de Jérusalem, et l’abandon de l’essentiel de la souveraineté au cœur de la capitale d’Israël au Waqf Jordanien.

• Aujourd’hui, il est impossible de construire une maison à Jérusalem sans l’approbation personnelle du Premier ministre. L’UNESCO a traduit cette politique israélienne en postulat à l’échelle internationale qui renie toute relation entre Israël et le Mont du Temple.

• Dans ce conflit interne, les Arabes ne jouent qu’un rôle mineur. Israël attribue le contrôle du Mont aux musulmans afin de pouvoir renier sa responsabilité. Le résultat est une perte de l’essence même de la légitimité de notre présence dans l’ensemble du pays et le réveil de l’hostilité de la part de l’humanité.

• En abandonnant aux mains des musulmans la souveraineté sur le Mont du Temple, Israël s’attire la menace de la guerre. Le seul et unique souverain sur le Mont doit être l’État d’Israël, par l’intermédiaire de ses services de police ainsi que d’une unité spéciale responsable de la sécurité, de l’ordre et de la sainteté du lieu. Toute entité étrangère, en uniforme ou non, sera bannie pour toujours de son enceinte.

• La prière juive retentira de nouveau sur l’esplanade sacrée du Temple et elle retrouvera sa place à la tête des lieux saints du judaïsme.

• La responsabilité de la gestion du Mont sera remise entre les mains du Rabbinat d’Israël, ou d’un organe spécial délégué par ses soins, afin qu’il puisse y surveiller l’accès des juifs et réglementer le culte dans le cadre de la loi juive au sein des périmètres autorisés, et les signaliser sur le terrain.

• Une synagogue sera bâtie sur l’esplanade du Temple.

Archéologie

• Le Mont sera ouvert à la recherche archéologique. Les dommages archéologiques suscités par l’abandon de l’enceinte sacrée au Waqf jordanien sont incommensurables et ne peuvent malheureusement pas être réparés. La législation interdit actuellement les fouilles archéologiques sur le Mont même, et depuis une cinquantaine d’années, les archéologues réservent leurs travaux uniquement à ses alentours. Cette politique sera abolie.

Souveraineté

• Le Waqf jordanien perdra le statut diplomatique dont il dispose outrageusement sur le Mont du Temple – la police israélienne assurera la sécurité sur place en permanence et non plus dans sa périphérie, comme c’est le cas aujourd’hui.

• Les visites sur le Mont du Temple seront autorisées à tout moment sans aucune restriction. La sécurité des citoyens israéliens sur le Mont sera assurée par l’attribution de toutes les forces de police nécessaires à l’application de cette tâche.

• Ainsi qu’il l’est permis aux musulmans, les visiteurs Juifs auront accès sans réserve à toutes les portes du Mont du Temple. Les musulmans continueront à prier à la mosquée Al-Aqsa. Cependant, toute tentative de transformer la prière en événement nationaliste sera traitée sans indulgence.

• Sur le Mont du Temple planera de nouveau en permanence le drapeau israélien. Celui-ci représente la souveraineté exclusive d’Israël sur ce lieu et exprime l’identité juive, qui a vu le jour sur ce Mont Sacré, et c’est ici qu’elle revient afin de renaître dans toute sa splendeur.